Désolation Future

Mon petit RP chéri du FM...

Prologue : Cauchemar

Je soulève ma trappe. Me voici alors dehors.
Il fait chaud. Très chaud. Je marche quelques instants... L'odeur est horrible. Il y a quatre maisons, dont une comme la mienne. Des tentes déchirés, et tâchées de sang. J'entre alors dans une de ces maisons.
Un tas de cadavres éventrés... Ça ne me répugnait pas, au contraire, j'étais heureuse. Heureuse ... Mais pourquoi ? Pourquoi se réjouir d'une chose pareille ? Ou étais je ?... Pourquoi suis je ici ? Pourquoi suis-je seule ? Et pourquoi certains de ces cadavres n'ont pas l'air... humains ?

Autre chose frappante : Que faisais un matelas dans un décor aussi horrible ? Je ne comprenait plus rien... Je sortis alors, avec un grand sourire. Ce n'était pas moi, je ne peux pas sourire devant tant de malheur, et pourtant j'était ... Contente.

Quand j'aperçus soudains une forme noire qui volait au dessus de moi.

-Crôôôôôaaaa !

Cet horrible bruit me réveilla. J'étais dans mon lit. Avais je révé ? ...

J'ai horriblement mal à la tête...
Une minute. Ce n'était pas mon lit ! Ni ma maison ! Et pourquoi est-ce que je dors dehors tout d'un coup ? Je me leva alors, d'un bond.

C'était la ville de mon rêve. En un peu plus ordonnée. Il y avait huit tentes. Un puits en pierre qui me rappela alors que j'avais soif, une maisonnette avec un écriteaux BANK, où il semblait y avoir pas mal d'activité... Et des dizaines de lits sommaires comme le mien... J'avais aussi un coffre, qui me servait d'oreiller. Je comprend tout d'un coup mon mal de tête. Il va falloir que je me trouve une aspirine moi... Je ne sais pas du tout où je suis... Une bâtiment semble être en train de se construire au bout... Une sorte de tour... Ou quelque chose dans ce genre. C'était bien réel, cette fois ci je ne rêvais pas.

Et toujours cette même odeur horrible que dans mon rêve...
Que faisais je ici ? J'allais vite découvrir, que mon cauchemar allait bientôt devenir réalité...

Chapitre 1 : L'arrivée

Nous sommes quarante. J'ai compté, un à un, il y à 28 lits, dont pour l'instant 11 sont encore en train de dormir d'un sommeil intense... Ils dorment comme des bébés, comme inconscient de ce qu'ils vont trouver à leur réveil.

Après, il y a à l'heure ou j'écris ces lignes, 11 tentes, et bientôt 12. Un homme plutôt baraque, essaye de construire une tente avec le drap de son lit... Pas bête, je devrais essayer aussi... Mais ça à l'air fatiguant.

Pour l'heure, j'ai soif. Je ne sais pas ce que je fais ici, dans ce complexe, je ne me rapelle de rien, mais je sais qu'un puits est fait pour apaiser la soif, et ça tombe bien parce que j'ai soif, c'est ma priorité.

Après quelques pas, me voici dans la queue pour le puits. Une queue faite de gens pour la plupart maigre. Certains porte une longue cape, comme moi, d'autre on à leur bras, une plaque de fer faisant office de bouclier. Il y en a deux avec une pelle.

D'autre n'ont rien d'autre que leur visage peint par la tristesse.

Chacun s'accroche à son objet comme si leur vie en dépendait. C'est sûr que ça à l'air facile de voler ici, les coffres n'ont pas de cadenas... Oh ! Ça me fait penser, je n'ai même pas pensé à regarder le contenu du mien... Il doit être vide, mais sait-on jamais... Pour l'heure, il est temps de boire.

C'est rapide, chaque personne, une à une, prend son eau à l'aide du petit seau attaché à une corde. Au bout de quelques minutes je suis moi même face à lui. Et là je vis, une chose pour le moins surprenante. Un oiseau, noir comme l'ébène, avec un bec horriblement crochu. Il était posé sur un petit perchoir, avec une sorte de journal attaché. Il me regardait de ses yeux rouges. Ses ailes semblait me montrer un tas de gourdes entreposés dans un panier sous lui.
J'en prend alors une... Il me fait assez peur, alors que ce n'est qu'un oiseau, il semble... humain.
Je remonte le seau, remplit ma gourde avec de l'eau et m'en vais en en prenant une petite gorgée. Quand un cris me perça les oreilles...

-Crôôôôôaaaaaa !!!!!!

L'oiseau avait alors crié. Je me retourne, prise de panique. Qu'avais je fait de mal ? Il me désigne de ses ailes le journal qui était sous lui. Registre du puits , tel était son nom. J'y voyait alors inscrit des noms avec des heures.

-Marque ton nom et laisse nous prendre notre eau ! Allez !

Un jeune homme m'avait crié dessus.. Avec sa pelle.
Apparemment, la galanterie n'est pas de mise ici.

-Désolée... fis je, complètement perdu. Je m'exécuta alors rapidement, je marqua mon nom "Chic", ainsi que l'heure indiqué par une petite montre sur le registre.

-Merci, allez bouge toi de là...Et bois pas dans ta gourde abrutie, t'en as pas besoin maintenant ! L'eau c'est rare !

Sale type. Petit, maigre, brun avec une barbe naissante. Je me rappellerais de lui.

Je m'en allait alors, tout en réexaminant un peu mon visage. J'aperçus alors des gens actionner un levier. Des quatre côtés du village s'ouvrait quatre grandes portes qui ont l'air solide.
Ce mécanisme semblait être bien dur à ouvrir de par la sueur qui coulait du front de ce blond costaud.

Ou était-ce la chaleur ?

Ah, le costaud de tout à l'heure à apparemment réussi à monter sa tente, j'irais lui parler pour voir s'il pourrait faire la mienne, en déboutonnant un peu ma cape.

Je me retourna alors au près de mon "lit", si on peut appeler ça comme ça. Et ouvrit mon coffre.
Merde, ce n'est pas le mien, j'ai du me tromper de lit... Il y a déjà quelque chose dedans. Je le referme alors vite avant qu'on ne me voit... Ah tiens... Chic était gravé sur le couvercle. La classe...

M'aurait-on fait un cadeau ?
Je l'ouvrit et y découvrit deux petites boites, une d'un bois fragile, et l'autre d'un fer léger.
Qu'allais je trouver dans ces boites ?

Chapitre 2 : Des règles de base

Après un réveil difficile, Chic, une jeune femme découvre un complexe ou vivent des dizaines de personnes. Elle fit la connaissance de la rudesse de ces lieux après qu'elle partit chercher sa ration d'eau. Un oiseau noir et un homme à la pelle lui avait assez donné d'émotion pour le moment.

J'étais revenu la où tout avais commencé, où je m'était réveillé après ce cauchemar. Un simple lit, avec un coffre d'un fer léger. Chic était gravé sur le couvercle, comme preuve de ma propriété. Je l'ouvris, comme je l'aurais fait gamine, un soir de Noël.

Quelqu'un, avait déposé dans mon coffre deux boites, telles des poupées russes.

J'en sortit alors une première boite, légère, en bois. C'était un petit coffret, comme une petite valise. J'ouvris avec la même excitation que pour le coffre, j'en oubliais presque le cauchemar que je vivais.

Une pile.

Du plus gros format possible, ce n'est pas exactement le cadeau auquel j'aurais pu m'attendre mais, soit ! Je la rangea vite dans ma poche... Qu'allais je faire avec ça... ?
Peu importe, espérons que mon deuxième cadeau me convienne plus...C'était, une boite en fer avec une anse. Une boite que j'avais volé à un garçon de ma classe. Je devais pas avoir plus de neuf ans. J'ouvris la boite, mais je savais déjà ce que j'allais trouver dedans.

Un paquet de bonbon.

Ça y est je me rappelle. Ma mère m'avait fortement engueulé ce jour là. Au sujet du vol, que ce n'est pas bien... enfin une morale quoi.

Assez de réminiscences, il faillait vivre le présent. Je posa alors dans mon lit le paquet de bonbon et la gourde récupéré quelques minutes plus tôt, en prenant soin de m'assurer que personne ne me regardais... Tiens, il y a quelque chose dans mon lit !! Je souleva vite le maigre drap.

Un sac à dos

Parfait, apparemment pas de problème de vol avec ça, je m'empara de mon sac, inutile de chercher ce qu'il faisait là, ce serait aussi inutile de savoir ce que je faisait avec une pile et un paquet de bonbon vieux d'une demi douzaine d'année.

Direction, le bâtiment le plus peuplé de ce mini village : la Bank comme l'indique le panneau écrit dessus. Je regardais la ville en marchant. Tien, une petite cabane de construite, elle est mignonne, toute en bois et semble plus solide qu'une tente...Faudrait que je pense à m'en faire une aussi.

Au fur et à mesure que je marchais, le bruissement sonore augmentais. Je ne m'entendais même plus parler quand j'entrais dans la bank. Incroyable. Quelle organisation ! Je ne m'attendais pas à quelque chose comme ça...

Il y avait deux parties dans la bank. Un étalage, ou l'on pouvait accéder, un à un... Je voyais des gens déposer des tas d'objet. Il y avait de tout. Planches, gourdes, plaque de ferraille, des clous, de tout ! Comme pour le puits, il y avait un oiseau. Noir. Il veillait, et bien. Chacun nota son entrée dans le petit registre situé sous ses ailes.
Quel vacarme ! J'aperçus alors de l'autre côté, un homme à pelle, debout sur l'estrade, comme pour débuter un discours. Pour l'instant je distinguait quatre type de personnes :

Les Costauds, ceux qui portent à leur bras musclés un bouclier primitif. Pour l'instant, je n'ai aperçus aucune Costaude

Les Mineurs, ceux dont les mains et le visages sont entachés de terre, portant une petite pelle à lanière, comme on porterait un sac à dos. J'en ai rencontré un pas très sympa tout à l'heure... Je ne le vois pas ici, tant mieux.

Les Fantômes, ceux qui portent une cape au couleur du sable. Ils me font assez peur. J'en suis moi même un, hum, je dois avoir l'air fin... Je ferais mieux de l'enlever, mais je suis en sous vêtement en dessous...

Les Autres, ceux qui n'ont aucun signe distinctifs apparent, si ce n'est leur morne visage. Ceux là sont assez tristes, et composent la majeure partie de ce campement.


C'était donc un mineur qui était sur l'estrade. Il était grand et maigre, je suppose qu'on va tous maigrir ici... Tant mieux, un petit régime ne me ferais pas de mal. Il prit alors la parole, le silence ce fit alors, tout le monde l'écouta.

-Bonjours à vous toutes et tous, habitant de Désolation Future, comme on appelle cet endroit. Bon, arrêtons les mondanités. Nous somme ici, tous ensemble, et nous sommes coincés ensemble. Que ceux qui veulent sortir s'en aille. Je ne retiens personne.

-Ben encore heureux ! Bon dis nous vite ce que t'as à dire, on à pas que ça à faire !

Je l'aperçut. Le mineur du puits, celui qui m'avait gentiment indiqué qu'il faillait indiquer son nom dans le registre. Sale type. Il venait encore une fois de parler pour rien.

-Si t'a rien à dire, MindWide, alors ferme là ! Nous avons besoin de règle si nous voulons survivre. Les règles nous permettrons de tenir, si chacun les respecte ! Pour commencer, pas de Taudis ! Nous avons besoin du bois pour autre chose !

L'orateur l'a rappelé à l'ordre.
Hum...faire cette petite cabane n'est peut être pas une bonne idée. En tout cas je retient son nom à l'autre type : MindWide.

-Deuxièmement, je vous demande d'aller soit au chantier, soit explorer dehors, mais pas les deux dans la même journée, on se fatigue très vite par ici...Surtout avec cette chaleur ! Pour commencer, nous allons faire l'atelier, ici, à votre gauche.

Il désignait une maison, dans le coin, à gauche de la bank... La maison était totalement délabré.

-Nous allons retaper cette maison en un atelier, ou nous pourrons mieux nous organiser pour les travaux, c'est quelque chose de capital ! Adressez vous à mon collègue Rolie

-Salut.

Un Costaud. A l'allure brute, il semble simplet. C'est peut être du à un cliché sur les gros bras. Il est pas moche en tout cas.

-Concernant les expéditions, je demande à tous les fouineurs et éclaireurs de sortir, ainsi qu'aux volontaires... Allez voir l'un des chef d'expédition suivants si vous ne savez pas où aller et comment.

Dangrash, si c'était son nom, désignait du doigt un groupe d'homme à l'allure sympathique. Certains était des fantôme, il y avait un costaud, et deux mineurs.

-Sur ce, je vous remercie, citoyens et citoyennes de Désolation Future, et vous souhaite une bonne journée ! Et n'oubliais pas de déposez vos objets en banque !

Tu peux courir, je préfère garder cette pile, et mes bonbons...Je détacha alors mon regard de l'orateur, pour regarder la foule. A peu près tous le village étais là.

Je ne vois que trois filles en plus de moi. Hum, ça nous fera moins de concurrence.

Je ne m'intéresse pas à ces expéditions, je ne suis pas une fouineuse ou une éclaireuse, ce serait plus la vie de chantier qui m'intéresse, la randonnée.. bof. Je sortit donc de la banque, en me dirigeant vers notre futur atelier.

-Eh toi !

On m'appela. Je reconnus instantanément cette voix.

MindWide...

Apparemment, j'étais remarquée...

Chapitre 3 : Première sortie


Chic était dans la ville de Désolation Future, depuis quelques minutes déjà, et s'était déjà fait remarquée, par un certain MindWide. Un Mineur, comme elle les appelle, ceux qui porte une pelle. A la sortie d'une réunion dans le Forum, un lieu de discussion situé à proximité de la banque, celui-ci l'interpella alors :

-Eh toi !

Je me retourne, comme je le supposais, c'était bien MindWide, mon nouveau meilleur ennemis... Je lui répondit poliment :

-Oui ?

-Qu'est-ce que tu fais là, rejoint les expéditions, tu est une Éclaireuse !

Une éclaireuse... Mais qu'est-ce qu'il raconte, je suis une fantôme... Il me prit alors par le bras.

-Eh !
-C'est bon hein ! D'abord ce matin, ensuite maintenant... Je vais te mettre une plainte toi...Allez suis moi !

Une plainte ?
N'importe quoi. En tout cas, il avait de la force, rien d'étonnant pour un mineur ceci dit, il me traîna de force vers le groupe chargé des expéditions... Oh non il voulait que j'en fasse partie... Que lui avais je fait ?

-Une éclaireuse qui c'était perdue...

Un grand fantôme me regardait, Son capuchon sur lui. Il faisait assez peur, il avait un petit sourire étrange, et me regardait avec fixation. Il prit la parole :

-Mignonne... Comment tu t'appelles ?

Mouais, essayons de paraître sympathique malgré l'agacement que son regard me porte.

-Chic, je suis heu... Éclaireuse (apparement...C'est mon nom), c'est ici pour heu.. les expéditions c'est ça ?

-Exact. Enchanté Chic, moi c'est BlaskSnake !

Petite bise

-Il y a quatre éclaireurs en ville. Un pour chaque coin, je ne m'attendais pas à ce qu'une autre éclaireuse surgisse tout d'un coup, mais je ne peux rien refuser à une beauté pareille, je t'autorise à te joindre à moi !

Quel chance. Attends, il a bien dit beauté ?
C'est vrai, en fin de compte, je suis pas si moche que ça, dans une cape kaki, le visage fatigué, non maquillé et les yeux tout écarquillé à chaque instants qui semblaient dire : "Mais qu'est-ce que je fous là ?"

-OK, merci Mind, bon, allez Chic, On s'occupe du coin Nord Est, Prend tes affaires et c'est parti, Prépare ta PatiteMap, ta ration et ton eau, on se rejoint au point 1 de l'expé "Expé NE" !

Et il parti.
Pourquoi suis la seule à ne rien comprendre à ce qui se passe ? Je cherchais à trouver un sens à ce flot de paroles et de noms plus étranges les un que les autres. Je crois qu'il s'aperçut que je n'avais pas bougé. Il se retourna tout d'un coup :

-Ben alors, tu viens ?

-C'est que... J'ai rien compris ... Désolée.

Il se retourna, et d'un air exaspéré qu'il jouait mal -cachant une joie secrète-, me dit :

: Tu apprendras sur place, on se retrouve sur la Grande Porte. Prend ton eau, et de la nourriture, on prend le coin le plus près...

J'acquiesçais.

-Ah heu, excusez moi ! C'est bon, je heu...voila ! Je suis prête ! Je vous suis !

Blacksnake ne se retourne même pas, il me fit un signe de la main m'indiquant "OK, alors en route !"

Nous étions à la Porte à l'opposée de la Bank. "Est" était inscris dessus. Une grosse porte. très grosse.

-Ce sont nos vraies défenses. Oublie de les fermer une nuit, et tu ne reverra jamais le lever du jour.

Quoi ? Qu'est-ce qu'il dit ?

-Hein?? Pourquoi ? De quoi nous protège les portes ? répondis, à demi affolée.

-C'est une blague ? Mais... D'eux !

Son doigt pointait le désert. Nous étions au seuil de la porte. L'horizon faisait des vaguelettes, tout était flou a plus d'une centaine de mètre, dans cette mer de sable.
Je ne comprenais pas ce qu'il me disait... Puis je les ai vus.

-Ce sont des explorateurs ? lui demandais je

-Peut être, il à quelques temps. Je te déconseille de les rencontrer... Si tu vois quelqu'un avec les yeux rouges, cours très vite, ou sort ta plus puissante arme...

Disait-il ça pour me faire peur ?
Il sortit alors de son sac un papier. Il m'en tendit un. C'était une grille avec une case hachurée.

-Indispensable, je te présente la PatiteMap !

-Ah heu.. woah... Vous m'avez dit d'en prendre je crois non ?

-Oui, ça sert à nous repérer dans le désert, on note chaque zone que n'importe quel explorateur fouille, elle sont indiquées par une case. Les cases non marquées sont inaccessibles, bien trop loin pour nous...

-Et... Quand un autre explorateur marque une case, il vous le dit comment ?

Il m'adressa un "Bonne question", puis sorti de sa poche un boitier gris, avec un fil et un micro.

-Un... Talkie Walkie ? m'interrogeais-je à haute voix

-Exact, garde le toujours sur toi, et des que tu fouille une zone, tu indique tous ses renseignements dessus, On tombera peut être sur des bâtiments ! je t'apprendrais la technique. D'accord ?


Mes yeux tout rond d'excitations semblait dire oui, j'avais vraiment envie tout d'un coup de le fouiller ce désert... Ça m'aidera peut être à comprendre ce qu'on fait là...
Nous commençons à marcher, de temps en temps, il recevait un appel de son talkie walkie, et notait dans son carnet.
Au bout de vingt minute, il jugea l'endroit bon.

-Bon, commençons à creuser !

Et c'est là que je compris pourquoi les mineurs tenaient tant à leur pelle. Mon guide arrachait le sable avec ces mains, souleva des tas entier de ses mains. Il me regarda, puis me fit un :

-T'attends quoi ? Allez n'aies pas peur de te casser un ongle !

Je commençais alors à faire comme lui...
Le soleil tapait, nous étions seuls. Je regardait devant, et ne vit que du sable, pareil à gauche, du sable.
A droite, il y avait au loin un masse sombre. Un bâtiment ?
La sueur me coula à grosse goutte, et mes fouilles semblaient inutiles, je ne trouvais rien. Au bout de vingt minutes, nous n'avions plus que de la terre à soulever.
Nos mains étaient vraiment sales...Au bout d'un trentaine de minute il se releva, calmement.

Je me retournais, il semblait fier de lui. Il me montrait alors, une plaque de fer, très fine.

-Bravo ! Lui annonçais-je, ironique.

-C'est pas un simple bout de tôle... C'est du Fer ! Ça nous aide à construire nos bâtiments au village ! Tu n'as rien trouvé toi ?

Je lui fit un hochement de tête signifiant : Non, je veux rentrer pitié !
Il sorti son talkie Walkie.

-Regarde bien comment je fais, je ne le répéterais pas...

-Ici BlackSnake, Localisation : 6 point 7; Objets sur place : Fer, Rien à signaler.

Ca ne semblait pas si difficile...

-Tu indiques ton nom, ta localisation, que tu peux voir sur la PatiteMap, les objets qui sont sur place, et si il y a des choses en particulier à signaler...

Compris !

Il déposa au sol sa plaque de fer, qui planta dans le sable, de façon à ce que n'importe qui qui passerait par ici la verrais instantanément.

En route...



Nous avancions alors dans le désert, On marchait vingt minutes, on fouillait une demi heure, on repartais...
Je ne trouva rien. A part des dés que je rangea alors soigneusement dans mon soutien gorge, Je pense pas que ça puisse être utile à la ville, et ça pourrait toujours me distraire quand le temps sera long...

Car le temps sera très long ici... Surtout la nuit.

Au bout de cinq heures, nous buvions, je faillis craquer la quatrième heure, mais boire m'a fait tellement plaisir que j'en regagna presque instantanément mon énergie..

-Des études ont été faites : On peut marcher pendant une quinzaine d'heure environs avant de mourir de déshydratation totale, ma rassuré BlackSnake...
Mais je n'étais pas très rassuré avec lui... Je ne sais pas, il était bizarre... Même si très gentil. Trop gentil peut être.

Nous marchions alors cinq heure, avant de manger... Même soulagement que pour l'eau, sentir quelque chose de dur sous mes dents, et d'aussi bon me redonnait l'énergie et le moral nécessaire à continuer...

Nous étions vraiment loin du village là... Je me demande si j'aurais la force de rentrer...

Je me le demande vraiment.

Après une fouille infructueuse, il m'adresse la parole. Pour la première fois je crois, il regardait mon visage.

-C'est l'heure de rentrer.

Et il n'avais pas tort, la nuit tombait.

Parfait, allons y alors, dis je en remettant mon sac vide sur mes épaules

-Inutile de marcher...

-Pardon ??

-Croâââââââââ

Je me retourna, Oh mon dieu ! Un oiseau ! Un de ces oiseaux noirs du village ! Mais géant !

-Chic, appelle le Mainate, appelle le toi aussi pour rentrer !

Le mainate prit alors dans ses serre mon fantôme, et s'envola loin... Comme une conne, je courrais dérriere eux en criant "Hey !! Mais ! Comment !! A l'aide !!"


Et là j'étais mal... Très très mal. Par je ne sais quel moyen il à réussi à appelé le mainate, et ma laissé seule.
Seule et abandonnée...Je suis fatigué, j'ai froid, faim,...

Mais pas complètement fatiguée... Il me restait un peu de force, j'ai bien fait de prendre des bonbons, c'est pas avec son petit beurre que j'aurais pu tenir !

Ne perdant pas espoir, j'avançai alors moi aussi dans le désert...Seule... Vers la ville.
Je savais que c'était impossible, que je mourrais de froid et d'épuisement avant d'arriver...

Une vingtaine de minute plus tard, j'atteignis la case 2.2

Cette fois, les forces me lâchaient vraiment, j'étais morte de fatigue, et d'inquiétude sur mon sort...
Je me concentra très fort alors pour appeler le mainate, par un pouvoir télépathique ou autre...

Rien... Comment avait-il fait ?

-crash..; crash...-

Du bruit ! Hourra ! Je regardais... Il y avait une petite maisonnette à quelques centaines de mètre devant, un habitant du désert qui vient moi voir ??

Je me retourne, et vit alors en effet un homme. Ou une femme, une silhouette en tout cas, d'humain, qui marchait vers moi.
Puis deux, et trois, et quatre ! De tous les côtés, j'étais piégée; ils déambulaient vers moi...

Avec des yeux rouges à glacer le sang.

La suite est ce soir, vous pouvez déjà voir une petite parti du chapitre sur le topic du FM

Chapitre 4 : Nuit terrifiante.

Chic, jeune éclaireuse de Désolation Future, et BlackSnake, éclaireur aguerris -ou fantôme, comme l'appelle Chic-, un brin suspect sont parti dans une exploration du désert dans le but de repérer bâtiment et ramener ressources.
L'exploration fut un échec, sauf pour Chic, qui apparemment tomba sur un bâtiment, et où quatre zombies l'encerclèrent.
Par on ne sais quel moyen, Blacksnake réussis à retourner en ville, grâce à l'aide du Mainate. Un oiseau noir comme ceux du village, gigantesque, laissant Chic "seule".

Il faisait nuit.
Cela faisait maintenant quinze minutes que je regardais fixement ces abominations.
Elle par contre, m'entourait, mais semblait ne pas me voir.
Peut être ne m'avait elle pas vu ? Je restais fixé à ma cape, pour pas qu'elle ne bouge au vent glacé qui parcourait le désert la nuit.
Je les regardait maintenant depuis vingt minutes.
C'était des humains. Mais d'un autre temps. Certains avait un bras en moins. D'autre une moitié de tête.
Je ne comprenais pas par quel moyens ils pouvaient vivre. c'était une véritable énigme.

L'un d'eux avait un bout de ventre en moins. Je décida de l'appeler "L'éventré".
Les intestins de l'éventré sortaient de son corps, et était ainsi à l'air libre. Ils étaient étrange, je n'ai jamais vu d'intestins, mais je présume que leurs couleur naturelle n'est pas indigo.
Il me faisait assez pitié, il marchait en se tenant le ventre. J'ai un peu de compassion pour lui.

Le second, était normal. Un véritable humain, à une différence près : Son teint était proche de celui d'un aubergine.
Je décida de l'appeler Aubergine d'ailleurs...

Le troisième, plutôt comique, avait un énorme Œil enflé. On dirait qu'il pourrai tomber à chaque instant... Par ailleurs, une moitié de son cerveau était visible, avec une teinte rouille...
Il me regarde bizarrement, sa pupille parait dans tous les sens dans son œil rouge... C'était mon préféré.
A vrai dire, il semblait ne pas comprendre ce qu'il faisait là, il ne savait même pas où il allait, parfois on le voyait faire des tours...
Disjoncté semblait être un bon nom pour lui.

Le dernier, était le plus terrifiant.
Il avait des griffes qui brillaient à la nuit, Sa mâchoire inférieure n'existait plus, et il y avait un couteau dans son bras.
Planté. Une sorte de machette, je perçus les initiales qui brillait à la lune dessus : "CC", qui désignait le nom de l'objet.
Que pouvais signifier CC ?
le CC planté dans son bras ressortait de l'autre côté, rendant son bras encore plus tranchant qu'il ne l'était.
Je le baptisais, le Psychopathe, ce qu'il devait sûrement être avant d'être transformé en zombie...

Et puis je compris, ils ne me voyaient pas. Mais ils sentaient ma peur. Il savait qu'il y avait une proie ici. Ma cape me sauve la mise pour l'instant... Mais ils finiront par me trouver.
De toute façon, mes forces me lâchent. Je ne vais pas pouvoir rester cachée très longtemps.
Dieu, envoie moi un signe, pensais je alors très fort.

Soudain, tous les zombies, semblaient revenir vers la maison. Je n'y croyais pas mes yeux. Une ouverture béante par laquelle je pourrais m'enfuir en courant.
Mais il faut que je sois à une bonne distance avant de commencer à courir, je ne dois pas gâcher cette occasion.
Je n'ai qu'une seule chance.

Je me releva alors doucement.
Marchais alors sur la pointe des pieds derrière les zombies, pour atteindre l'ouverture...
Encore quelques mètre... Cinq tout au plus.
Un grognement. Un reniflement.
Vite, je me jeta à terre. Il se retournèrent alors tous.
Mais c'est tout, il ne me virent plus. Merde, je vais devoir encore attendre qu'ils se retourne.
Mais ca ira je suis patiente.

-Ksssssssssssssshhhhhhhhhh Allôô... CHic ? Chic tu m'entends ?

Un horrible grésillement parvient alors de mon sac à dos.
J'aperçus alors tous les zombies se retourner sur moi à la seconde d'après...
J'aperçus le Psychopathe s'approcher de moi avait un drôle de sourire...

Ce n'étais pas vraiment le genre de signe que j'attendais de Dieu...

-Merde... Merde...

Je m'empressai d'ouvrir mon sac, j'y trouva alors le talkie walkie. Pourquoi n'y ais je pas pensé plus tôt ?

Quelle conne !

-OUi ! Oui je suis là ! Dis-je complètement affolée, aidez moi je vous en supplie !

-Que.. Que se passe-t'il Chic ? Pourquoi t'es toujours pas rentrée ? Il est vingt deux heures ! L'attaque va commencer dans moins de deux heures !

Je reconnus aussitôt la voix de BlackSnake

- Chic ? Chic répond moi !

-Oui, oui, je suis là... Quatre... Il y a quatre monstres autour de moi... ils me regardent fixement... Il y en a un avec une bouche en moins et un couteau dans le bras ! Je.. Au secours ! S'il vous plaît..

J'étais totalement paniquée, terrorisée, je sanglotais dans le talkie walkie

-Appelle le mainate ! Me dit-il, Il va te faire retourner directement en ville ! Ne t'inquiète pas, si tu ne bouges pas ils ne te feront rien...Avant minuit en tout cas...

-D'accord snif... Co-Comment je fais pour appeler le mainate ?? balbutiais-je

-Siffle... Aussi fort que tu le peux...

Je m'y mis aussitôt. Ça faisait longtemps, j'espère que je saurais encore faire. Je pris ma main, que je plaça entre mes lèvres, et commença à siffler, pendant une vingtaine de seconde, je siffla toujours quand je me senti attiré par quelque chose d'en haut...
Le grand mainate, l'oiseau majestueux. Il était venu me sauver, il me tira par ma cape, je me sentis alors soulevé en arrière. Je n'y croyait pas.
Ça m'as fait un affreux choc, sur le coup, une terrible douleur au dos. Je crois que je me suis alors évanouis.

===DONG

un gong me réveilla.
A mon réveil j'étais dans mon lit. Je n'étais pas fatiguée. Je ne comprenais rien à ce qui m'était arrivée. Je crus à un rêve.
Mais non, mon dos me faisait souffrir le martyr. Et j'étais complètement exténuée.

===DONG===DONG

C'était le gong d'une horloge. Je le reconnus.

J'étais exténuée par la douleur, pas la douleur que j'avais à chaque fois que je contractais mes muscles. Pas par la fatigue.
Tout le monde dormais, A part deux personnes, je n'arrivais pas à les voir, mais il y avait une femme, et un homme, d'après leur voix. Il devait être assez tard dans la nuit, peut être dans les une ou deux heures du matin je pense.

===DONG===DONG===DONG

Je me dirigea vers la banque. Un petit mainate me regardait de ces yeux de sang. Son grand frère m'avait sauvé la vie, même si j'ai encore du mal à le croire.

====DONG===DONG===DONG===DONG

L'heure qui était visible en banque, via une grosse horloge. Cinq autre coups sonnèrent.

====DONG===DONG===DONG===DONG===DONG

Je regarde. Minuit.
Je repense alors tout d'un coup aux dernière paroles qui me venaient en tête.

====DONG===DONG===DONG===DONG===DONG===D ONG

Blacksnake qui me parlait...

"...L'attaque ...commencer !..."

L'attaque... Quelle attaque... ? Je dois me rappeler...

===DONG===DONG===DONG===DONG===DONG===DO NG===DONG
sept coups... Ca me faisait toujours peur ces horloges...

Attends, je me rappelle de ce qu'il me disait..

"...se passe-t'il ... ? Pourquoi ... toujours pas rentrée ? Il est vingt deux heures ! L'attaque ... dans moin de deux heures !

===DONG===DONG===DONG===DONG===DONG===DO NG===DONG===DONG
huit coups. Les phrases que je formaient ne trouvèrent pas de sens dans ma tête encore tout chamboulée...Puis je me rappela d'une parole...

"...si ... bouges pas ...ne te feront rien...Avant minuit en ... cas...

Je n'en reviens pas, je regarde l'heure... Minuit est en train de sonner !

===DONG===DONG===DONG===DONG===DONG===DO NG===DONG===DONG===DONG
neuf coups...

Du calme... Je suis en sécurité... Je suis en ville...

===DONG===DONG===DONG===DONG===DONG===DO NG===DONG===DONG===DONG===DONGG

Une phrase me revient tout d'un coup.

"... sont nos vraies défenses. Oublie ...les fermer une nuit, ...reverra jamais le lever du jour "

===DONG===DONG===DONG===DONG===DONG===DO NG===DONG===DONG===DONG===DONG===DONG

Vraies défenses...Les fermer ? De quoi parlaient-ils ?

===DONG===DONG===DONG===DONG===DONG===DO NG===DONG===DONG===DONG===DONG===DONG=== DONG


Je compris.
Je me retourna, et je les vis.
Les monstres, arriver en groupe vers la ville. Je les vis à travers la porte venir vers nous, il devait être à cinquante mètre de la ville.
Je les vis à travers les portes.

Les portes étaient ouvertes.

Je courus en banque, chercher de quoi me protéger, me défendre... Rien... Un tréteau, qui pourrais me protéger... Mais sans plus, dans la catégorie défense... Il n'y a donc rien ??
Je regarde le registre.
Deux entrées sont raturées.
Et au dessus, le corbeau me souriait, il semblait me dire "Ce soir c'est la bonne..."

J'avais horriblement peur, je paniquait...
Et toujours ce silence...

Je ne cherchais même pas à appeler du secours, tout le monde dormais, même les deux qui parlaient étaient partis.
Il y avait une catégorie arme. Quel surprise, un pistolet ! Je le pris alors, et courra me réfugier dans une tente.
Elle était ouverte, et vide, il n'y avait personne dedans, à ma grande surprise...

Et j'attendis, terrifié...

*Craack*, j'entendis alors des cris, dans le village, d'hommes. Des cris horribles, des cris de souffrances.
Il y avait du vacarme, des choses volaient. J'aperçus une tête tomber près de ma tente. Je poussa un cri.
Mais je m'en mordit aussitôt les lèvres, je fermait ma bouche avec ma main... Mais je criais tout de même, je ne pouvais pas me retenir...

Et la porte de ma tente s'ouvrit. Il m'avait entendus.
Une abomination se tenait devant moi.
C'était Aubergine. Je le reconnus aussitôt à cause de sa couleur de peau.

Il semblait sourire en me voyant.
j'hurlas aussitôt. Il s'approcha, je sortit mon pistolet, et j'appuie sur la détente aussi vite que je pus.
Rien ne se passe, rien ne sors. Il ne devait pas être chargé. Ou alors ce n'est pas un pistolet. Ça ne ressemblait pas à un pistolet comme je me l'imaginait. Pourtant, il y a une crosse, une détente et un embout.
J'allais mourir, je le savais, je me protège alors de mes bras aussitôt, recroquevillée au fond de la tente, et envoie des coups de pieds vains dans le vent..

Il s'approcha alors, je sentis son haleine fétide dans mes cheveux...

-Prend ça !

-Zooommmm !!!

Je sentis une grosse masse s'affaler sur moi. C'était Aubergine...Je le repoussa aussitôt, prise de peur.
Il était mort. Je reconnus alors derrière MindWide. Je ne comprenais pas. Qu'est-ce qu'il faisait là ?? Me sauver moi ? Alors qu'il me déteste ..

-Tu m'en dois une maintenant, fait attention... me disa t-il, d'un ton sévère.

-Attention derrière toi !! lui hurlais-je !

J'apercus un de ces monstres derrière lui, MindWide se retourna aussitôt, mais trop tard, je l'entendis alors hurler juste après.
Quelque chose avait atterris sur ma cape tâché de sang.
Je sentis quelque chose de chaud... Et cinq branches dures. Je fis tout de suite le rapprochement.
La main de MindWide venait d'atterrir mon ventre.

Je vit alors MindWide par terre, gémissant, et un énorme zombie prêt de lui, l'espoir de survie dureras pas.
C'était le Psychopathe. Le zombie avec un CC dans le bras, et des griffes aiguisées ! Lui aussi était là... Il me reconnu lui aussi.

Je sortis le "pistolet" et tira... Toujours rien.

Mindwide me vit alors et me cria dessus :

-Ouvre le chargeur !! Vite ... rahh ! Dépêche, au dessus de la crosse...

Je compris le mécanisme et réussi à ouvrir en panique le chargeur. Il y avait un emplacement cylindrique.
Ce fut comme un déclic. Je plongea ma main dans mon soutien gorge et en sorti une pile, que j'inséra aussitôt dans le pistolet.

Le Psychopathe leva alors les bras au ciel comme pour frapper un ultime coup à sa victime et j'appuya sur la détente en plein sur lui.
La seule chose que j'aperçus avant de perdre connaissance était le cri de souffrance de MindWide, qui devait aussi avoir peur que je vise mal.

Et ce fut le noir complet.

très bon, j'espère qu'une fois les 10 chapitres finis il y aura d'autres récits de ta part?

Bien sûr
Mais ne pressons pas trop les choses, attendons d'abord de terminer cette fiction avant de continuer ^_^ Je ne souhaites pas partir dans un délire de suite, avec des liens totalement illogiques (à la Prison Break quoi ^^ la saison 4 était très tirée par les cheveux... heu bref...)

Je suis contente que ça vous plaise

Allez, la suite

Ce soir. Un bout de la suite est d'ailleurs déjà mis en ligne

J'ai bien aimé, bravo Chic.

Chic a écrit:

Bien sûr
Mais ne pressons pas trop les choses, attendons d'abord de terminer cette fiction avant de continuer ^_^ Je ne souhaites pas partir dans un délire de suite, avec des liens totalement illogiques (à la Prison Break quoi ^^ la saison 4 était très tirée par les cheveux... heu bref...)

Je suis contente que ça vous plaise

La saison 4 de prison break, ce n'était plus prison break. Je m'demande ce qui ont fumé les scénaristes.

Je me suis fait bannir une journée, a mercredi pour la suite \o/

oh, dommage je me faisait toute une joie de voir la suite.
Tu a fait quoi? si c'est pas indiscret?

Dans ma ville ou je suis actuellement, tu pars cinq minute, et quand tu reviens t'a une nouvelle page sur le forum, j'ai fait un topic "Silence", ou les seuls mots autorisés était Zz" (et ce sur une page entiere presque ^^), et je modérais les autre, cet après midi le modérateur à supprimé le topic (heu pas compris) et m'as bannie une journée.

Ca fait le dixième bannissement de la ville \o/ wouhou !

on peut pas avoir la suite en avant première ici?

Chapitre 5 : Une communautée

Après une expédition pour le moins catastrophique, et un retour héroïque dont elle n'a plus le souvenir, Chic, éclaireuse de Désolation Future, subit un assaut de deux zombies hier.
Heureusement, elle réussit à s'en sortir... Des mathématiciens vous diront que c'est grâce à sa tente qui à un point de défense, et que Chic étant héros en à deux, moi je dis que c'est surtout grâce à l'intervention miraculeuse de WindMide, fouineur de son état, qui à perdu sa main en sauvant la narratrice.
Elle perdit connaissance quelques peu après l'incident, et ne se réveilla qu'après, tard dans la matinée.

J'ouvris les yeux. que je refermait aussitôt. Le soleil était déjà haut dans le ciel et m'éblouît très violemment.
J'étais dans mon lit. Mon lit où je m'étais réveillée hier, dans mon pire cauchemar.
La chaleur du jour me faisait du bien... J'ai un parfait souvenir d'hier soir.
Les images défilent sous mes yeux. Incessantes.
Je revois Aubergine tomber sur moi.
Je revois WindMide se faire trancher la main.
Je revois l'affreux regard du Psychopathe.
je revois la porte ouverte, à minuit.
J'entends à nouveau les cris de peur des habitants.

Je pleurait, la tête sur mes genoux, les bras croisés. Je sanglotais, je voulais partir, je voulais fuir.

Quelqu'un arrivait par derrière, il me passa la main sur l'épaule. Visiblement, je ne m'y attendais pas.

:*: : Ça va ? me dit-il, adorablement.

:*: : AAAAAAAAAAAAH !!!

J'hurlais de vive voix.
Je me retourna aussitôt, en le claquant, puis me mit dans une position défensive. Ce n'était qu'un Costaud, à voir ma réaction, il prit assez peur.

-Ne m'approchez pas... dis je en bégayant.

Il commença alors à me parler, calmement, tout en se passant la main sur sa joue gauche.

:gard: : Je sais ce que tu as subis hier, dit-il. J'ai peut être la solution à tes problèmes, dit-il.

:*: : Que voulez-vous ? ...

:gard: : Rien, je veux seulement qu'on soit amis, c'est la chose la plus importante ici. Après fermer la porte. Si on ne peux pas avoir l'un, peut être pourrais-t-ons avoir l'autre ?

:*: : Je... Allez vous en petit paPA Noël ! Je ne suis ... Pas envie de parler...

Etait-ce moi qui balbutias-je ainsi ?

:gard: : Ici, nous avons une solution pour les crises de nerfs comme celle ci... Tiens, au fait, moi c'est Splata, un gardien. Si tu veux partir en expédition, je te servirais de bouclier si tu souhaites

Je suis pas vraiment d'humeur tu vois... j'arrive même pas à parler normalement.

:*: ; je... AHHH !! Oups heu.. dé-désolée... Non, je ouf... Merci. Mais ils arr.. Mais je suis pas vraiment d'humeur tu comprends ?

:gard: : Pas de problème, moi même j'ai eu affaires aux zombies hier... J'ai trouvé une solution assez horrible pour oublier.. Mais ça marche. Je n'y pense plus. Il faut aller de l'avant Chic.

Il me dit ça avec un grand sourire. Mes lèvres était bloquées. Je n'osais plus parler de peur de passer pour une folle.

:gard: : Tiens, voila un petit cadeau, ça va te détendre....

Il me tendit la main, il y avait un petit objet dedans que je n'aperçus pas.
Je m'attendais à tout sauf à ça. Il voulait vraiment que j'utilise cette chose ? Mais pour qui me prenait-il ??

Désolée mais rrrrrrrrrrrrrr... Non...

J'avais refusé, mais il n'avait pas pu entendre mon refus, il était parti déjà.
Étrange cette homme.

Soudain j'aperçus WindMide au loin, il tenait sa main dans une sorte de bandage fait main. Il me regardait.

Je me rappela de tout.
Je regardais le petit objet dans ma main...

:*: Bon.... après tout... C'est AU SECOURS.. biloute

Et je m'injecta dans le bras le liquide contenu dans la seringue de Splata.

Et je m'allongea alors quelques instants...

Les images de la veille me revenaient toujours en tête. J'espère qu'il ne m'as pas refilé du poison ou autre...

Je contemple accroupie la ville. Il n'y a plus que des tentes, et trois lits inoccupées et tachées de sang. Le lit des morts. Je devrais faire ma tente moi aussi...

Je vois par la porte rentrer deux explorateurs, un costaud et une fantôme. Les deux étaient comme un couple légèrement distant l'un de l'autre.

Le costaud était très très musclé, mais pas trop comme les culturistes, et un visage grossier avec des cheveux bruns lui tombant jusqu'a sur les yeux.

la coiffure ne semblait pas être une priorité ici.

La fantôme quand à elle, avait un visage aux traits fin, et aux yeux bleus. Elle était très belle, et souriait en regardant ce qu'elle avait en main. Elle tenait une sorte de gros coffre, avec un parchemin par dessus.

Je me surpris alors en regardant mes bras, ils s'était décrispés seuls. Je me leva alors.
Ce Splator, ou quoi que soit son nom, avait raison, cette seringue marche à merveille.

A l'instant même ou je me leva, j'eus du mal à marcher, et une grosse fatigue me pris. Je me rassis alors, et m'étira sans retenue. J'étais vraiment bien, cette drogue est vraiment relaxante...

Non ! Je luttais contre cette sensation qui m'envahit, me donna deux claques, et me releva avec une volonté de fer. Je prit dans mes mes la seringue. "Mor...ne". C'était une seringue à usage unique, autant la jeter.

J'étais prête à traverser une nouvelle journée, les images d'hier ne me traversaient plus l'esprit, et la fatigue disparut peu à peu. Je prit alors la direction de la bank, avide de nouvelles choses à faire. Je comptais aider la ville en évitant si possible, de sortir.

La bank était en effervescence. J'aperçus quelques visages familiers comme Splator, MindWide, BlackSnake, ou le couple qui venait de passer, ainsi qu'une dizaine de visages vus la veille. ils débattaient entre eux de plusieurs sujets, comme l'attaque d'hier, les chantiers à faire, les expéditions.

Je m'asseya alors discrètement, à portée d'oreille. J'appris ainsi pas mal de choses plus ou moins intéressantes sur les citoyens et les règles à suivre.

Il y avait dans cette ville deux types de citoyens.

Les bannis et les non-bannis.
Les bannis ne disposaient pratiquement d'aucun droits, et devait se débrouiller par eux-même, mais étaient tout de même acceptés en ville.
Ils avaient très mal agit, et si ils continuait, j'ai crus entendre parler de "peine de mort".

Les non bannis devaient suivre des règles de vies, en contre parties, il avait bien plus de droits et une espérance de vie plus longue que leur homologues non-bannis, j'en étais une.

Parmi ces deux types de citoyens, il y avait quatre types d'habitants, ceux qui j'ai pus voir.

Il y avait ensuite deux "clans". Le camps "MindWide" qui était fait de trois bannis, et de lui avec trois autres non banni. Ce clan s'opposait à toute forme de règles. MindWide disait que chacun était libre des ses actes, qu'il n'y avait plus de règles dans ce monde ruiné, qu'on allait survivre qu'une demi douzaine de jours, et qu'il faillait en profiter, et agir en conséquences pour ne pas survivre moins.

Et en face, le camps "Splator", c'était ceux qui croient que la ville durera une vingtaine de jour, et qu'il faut à tout prix que tout le monde respecte et suis les règles.

Les trois non-bannis avait des noms pour le moins étranges, composées de chiffre dedans.

Tom45 ou quelque chose comme ça. Celui ci avait pris dans la banque du bois, et c'était fait une cabane. Maintenant que j'y pense, il me semble que c'était en effet la cabane que j'ai vu le premier jour. Aie, cette société ne pardonnait pas.

Axel0000 avait lui combiné plusieurs produits en bank, pour le moins dangereux. Des produits médicamenteux, selon BlackSnake... Il avait pris ces médicaments pour en faire des drogues. J'eus alors très peur pour ma vie, Avais je pris une de ces drogues ? Non cela semblait être un produit déjà fait par une industrie...J'espère. Il avait apparemment également pris un chat en banque, et un serpent, et serait sorti dans le désert les massacrer en les lançant sur les zombies... Je perdus toute compassion pour lui a ces mots. On devrait faire pareil avec lui.

Kavin75, le dernier, avait prit des piles en bank pour ses radio K7 et sa lampe. Il avait aussi pris nourriture et une drogue qui semblait être "la meilleure" d'après l'homme brun assis à côté de la blonde. Il semblait veiller sur elle, je pense d'ailleurs qu'ils sont en couple... La chance, finir sa vie aux côtés de celui ou celle qu'on aime... bref, Kavin avait pris cette "Twi-no-Ide" pour finir la construction d'un chantier qu'il appelait "Registre des chantiers". Ça n'a pas plus aux élites de cette ville... j'ai intérêt à faire très attention moi aussi...

MindWide quant à lui, n'aimait pas non plus ces trois là, mais ils étaient d'accord avec ses idées, et je pense qu'il devait rechercher désespérément des partisans pour ses idées, un certain Takkeo l'avait rejoint, c'était un Costaud.

Takkeo devait être jeune, la vingtaine. Il avait sur lui ... Oh mon dieu ! C'était l'arme du Psychopathe d'hier ! le CC ! La ville n'aime pas trop qu'il la garde sur lui, et qu'il ne la remette pas en banque... Mais il ne semble pas s'en soucier. C'était d'ailleurs, la seule faute qu'il faisait, d'après lui, et il ne méritais pas d'être bannis pour si peu. Il était très ami avec MindWide, qui, je cite, était dans la même "koa" que lui.

Le camp Splator était lui même composée de deux autre camps...

Le camps des optimiste avec Splator, qui en réalité, s'appelle Splata d'après ce que j'ai compris dans la discussion. Il semblait être honnête, et très optimiste, il voulait que tout le monde suive des règles qui d'après lui sont évidentes pour la survie de la ville. Il citais tous les chantiers qu'il jugeait important de faire, et vouait une haine sans merci à Kavin 75 qui à construit le registre des chantiers.

Il y avait une dizaine de partisan avec lui...Les plus pertinents semblaient être une femme brune, d'une trentaine d'année, BlackSnake, et deux Costaud.

La femme brune s'appelait Tshado, elle était asiatique, des cheveux bruns mi-long qui lui tombait un peu avant les épaules, un teint assez pâle qui lui allait bien.
Elle, pensait que l'accident d'hier était l'origine de MindWide, avait qui elle semblait avoir une étrange rancune. Elle l'a d'ailleurs déjà "Plainté" apparemment. Elle était d'accord avec Splata sur les décisions à prendre, et pensait à peu près la même chose sur tous les plans, c'était à ma grande surprise, une costaude, avec son bouclier. Et à vrai dire, c'est vrai qu'elle semblait avoir un physique d'athlète.

Un autre, un costaud aussi appelé Dyorusse, était d'accord sur tous les plans avec Splata, il se démarquait par son autre point de vue, qui était de faire que de la défense, et de tuer tous les zombies possibles qui sont dehors, avec n'importe quelle arme bâton.

Le dernier costaud, je l'avais déjà vu hier. Il s'appelle Dangrash, lui pense comme les autres également, mais est plus axé sur les explorations, il en parle comme s'il connaissait le désert qui l'entourait sur le bout des doigts. Et c'est d'ailleurs surement vrai, il présenta quelques cartes avec une sorte de chemin à suivre. Je pense que je partirais plutôt avec lui si j'aurais à sortir une autre fois, mais espérons que non...

Tous semblaient expérimentés malgré tout, et je pense que je devrais plutôt rejoindre leur camps.

Et de l'autre, un camp formé du couple de tout à l'heure, ainsi que de deux autres qui semblaient tous vénérer cette femme. Ils pensent que la ville tiendra 5 jours et qu'il faut agir en conséquence, tout comme le camps de bannis, mais qu'il faut par contre suivre un autre code. Ils n'agissent cependant pas mal, et ne sont donc pas un mauvais clan... mais on dirait un peu une secte quand même...

je ne retiens que le nom du couple, un dénommé Rolie, qui apparement excelle dans l'art du combat sous toutes ses formes.

la femme elle, s'appelle Lunistra, il s'en dégage un étrange aura d'elle... On ne la dirait presque pas humaine... Elle arbore toujours un petit sourire diabolique d'elle. Elle pense que l'accident d'hier est un acte fort bien orchestré, et serait à l'origine du renvois des trois bannis. En effet, elle aurait tout de suite remarqué les anomalies qu'ils causaient, et avait alerté la population. Elle est assez influente, et peu de gens la contredisent, beaucoup l'apprécient d'ailleurs, et pas uniquement pour ses idées, elle aurait ramené une scie du désert, qui serait fort utile aux travaux de manufactures de l'atelier.

Ainsi, personne ne savait qui avait fait l'incident d'hier. J'appris aussi quelques nouvelles comme le fait qu'on allait voter pour que le [g]mainate[/g] qui serait notre "ange gardien" nous construise ce soir une version améliorée du Scrutateur, un chantier qui serait associé à la météo et à ses phénomènes -dont les raisons de sa fabrications restent un grand mystère pour moi-, un chantier fortement critiqué par Lunistra, qu'elle juge "inutile pour notre ville, vu son espérance de vie".

Apparemment, on construirait actuellement un chantier appelé "Grand fossé", et qu'il faudrait un coup de main... Cela faisait une heure que j'étais assise à écouter, il faillait aussi que je serve à la ville.

Lorsque je traversa la porte, j'entendis un dialogue qui me glaça le sang, de Rolie et Takkeo :

-Au fait, d'après les relevés de la tour de guet, ce soit, il y aura pas mal de zombies qui réussiront à entrer en ville...

-Pour l'heure, sans les chantiers qu'on va faire... Environ soixante quinze..

Suite ajoutée, faites moi part de vos avis avant diffusion sur FM ^_^

:[rp]:Chapitre 6 : Destins et fatalités.

Après un long débat sur les conditions de la ville, et une description des différents clans qui géraient la ville (où l'on voit le système très complexe d'une sorte de hiérarchie) Chic décide d'aller aussi servir la ville de son côté.
Alors qu'elle s'apprête à partie, l'éclaireuse entend alors un terrible constat : Ce soir, si rien n'est fait, pas moins de soixante quinze zombie entreront en ville, comme la sanglante nuit d'hier... en pire."

Mes yeux s'écarquillèrent tout seul. J'avais entendu dans le forum pendant leur discussion qu'hier une vingtaine de zombie seulement était entrée. Je pouvais encore contempler leur sinistre œuvre.

Pas moins d'une dizaine de mort... A en voir les tentes et draps lacérées. Elle regarda le sien, il semblait être lui aussi à l'abandon, c'était à vraie dire un des seuls lits qui restait, avec un propriétaire vivant.
Les propriétés des morts étaient marquée par un de leur os, mais je suis sûrs qu'ils utilisent les os du même corps. Enfin ce n'est pas très important.
Ce soir, l'attaque allait être pire. Il allait falloir s'organiser, et vite.

Je pensai tout d'abord à m'enfuir. Ça semblait être la solution avec le plus faible taux de mortalité. J'allais au puits, marqua sur le registre, puis repassa devant la banque, essayant de me faire le plus discrète possible, personne ne me voit apparemment, ils discutent autour d'un "projet du jour"...

Ça ne m'intéressait pas, en revanche, j'observai avec envie le plat de spaghettis bolognaise (ou du moins une sauce rouge) en banque. Froid, bien entendu, mais c'est au contraire tout ce que je désirais... Je le rangeais dans un tupperware qui avait apparemment déjà servis auparavant, et enfonça gourde et ration dans mon sac...

De De toute façon, je n'allais pas revenir, alors à quoi bon..., discrètement je sorti alors par la petite porte, bon, au moins personne ne remarquera mon absence.

J'entendais alors Lunistra, la belle demoiselles aux cheveux d'or prononcer "Ça nous fera déjà trente trois zombies en moins..."

La porte de la Bank était située au fond d'un couloir, d'où partait le Forum. Je devais ainsi passer devant tout le monde pour repartir, je l'ai déjà fait à l'aller, il ne devrait pas y avoir de problème. Je marche à tâtons, évitant de faire le moindre bruit possible, après tout, je doute qu'ils apprécie mon petit 'vol'...
J'étais arrivée à la moitié, quand une jeune femme prit la parole devant l'assemblée, une brune aux reflets cuivrés. Elle était absolument magnifique. Je n'entendis pas son nom tellement j'étais captivée par la beauté de ses yeux, elle prit la parole, je me surprise à m'arrêter l'écouter.

"Et si on se concentrait plutôt sur les oubliettes ? Après tout, elle..."

Sa voix était claire, belle. Ses propos étaient...cependant intraduisible.

"Et comme ça on évolue le scrutateur !"

Scrutateur, comment arrive-t-elle à rendre beau la prononciation d'un mot aussi laid... ... Mais qu'est-ce qui m'arrive moi ? Je repris ma sortie, je n'aperçut pas qu'entre eux, ma cape s'était glissée sous ma jambe d'appui. Mon pied gauche s'interrompit alors que je le levais délicatement, par un glissement du pied droit en arrière, je tomba sur le genoux, et pendant que le reste de mon corps bascula en avant, protégea mon sac de mes mains, un geste aussi inutile qu'idiot, je me fracassa la tête la première sur ce qu'on pouvait appeler un "parquet".

En tombant, une chose fusa à mon esprit : "Et merde, t'es cramée ma vieille..."

Je n'aperçut le clou qu'une petite seconde avant le choc.

Bam


Un sifflement sourd, avec en arrière fond des "Hey, ça va ? Répond ? Qui c'est ? Elle ne répond pas ! Aidez là ! Appelez de l'aide !"

J'ouvre mes yeux, j'aperçus à quelques centimètre une tige métallique planté dans le sol. Mon crâne me faisait un mal de chien. J'orientai ma tête vers le ciel, et vit la belle demoiselle au dessus de moi, les deux jambes autour des miennes, une main tendue dans ma direction.

-Ça va ? Me fit-elle, avec un petit sourire qui cachait des yeux angoissés.

-J'ai...J'ai un peu mal. j'ai trébuchée, lui répliquais je. Ça va... Oui je pense que ça va, continuais je en attrapant sa main.
Une main si douce et à la fois sûre, solide, agréable au toucher. Aucune rugosité, je restais quelques secondes avant de prendre appui dessus pour me relever, je le fit tellement rapidement que je me retrouva nez à nez avec la jeune femme. Désemparée, la tête qui tourne, je recula aussitôt, et perdant mes sens, faillit retomber, je senti alors cette déesse m'attraper par la taille, et me ramener les pieds sur terre. Qui redécollèrent aussitôt, son visage magnifique n'était qu'a quelques centimètre de moi.

Ses yeux était malicieux, d'un bleu océan. Ses lèvres étaient vraiment excitante, d'un joli rose. Son nez était un peu rond sur la pointe, et correspondait magnifiquement au reste de son visage. Ses cheveux étaient lisses et soyeux, et...

Putain

Elle me fit un petit sourire, et me dit que j'étais mignonne, et que je devrait couper un peu ma cape d'éclaireur pour éviter d'autre désagréments de ce genre. Puis me lâcha. Je la voyais se recoiffer, tout en s'assurant que tout allait bien, elle me remit d'ailleurs mon sac à dos, puis repartit comme les autres sur l'estrade, discuter.

Hum. Étrange sensation que d'être attirée par une fille, pour une fois.

Je la vit s'en aller, d'une démarche aussi superbe qu'on pouvait s'y attendre, et me gratta le côté douloureux de ma tête. Une petite bosse... hum. Personne à remarqué pour les nouilles ? Bon, je partirais la conscience tranquille...

Au premier pas que je posa dehors, j'entendis un son qui me crispa d'effroi.

:*: Croâââââââ !!

Le mainate. J'avais "oublié" de marquer ma prise.... Merde. Je me retourne, ma belle inconnue s'était retourné vers moi :

-Que se passe-t'il ? Me lança-t-elle.

-Hum.. heu j'ai oublié de signaler un emprunt ...

-Tu as pris quelque chose ? C'est quoi ?

-Heu je.. rien. je Rien, c'est rien voila, je vais le noter, merci !

Je me hâta vers le registre, en marquant vite "Chic, spaghettis bolo., 14h45", d'après l'horloge.
Un divin son caressa alors mes tympans.

[cite]-T'as pris un petit plat maison hein héhé...

-Aaah !

Je me retourne, prise au dépourvue, mon inconnue était derrière moi, jugeant ma prise en banque. Je la regarda en cherchant une excuse, vite.

-Je t'ai fait peur, faillait pas héhé, me rassura-t-elle en plissant ses yeux et avec un grand sourire, Après tout, c'est moi qui l'ait fait, ce petit plat maison, à partir de nouille !

Je déballa mon sac et me prépara à rendre le plat, quand elle me lança :

-Non non, garde le, tu dois avoir faim, et après tout, je l'ai posé en banque pour qu'il soit pris ! Tu m'en dira des nouvelles !

-Ça ne te dérange pas que j'ai pris ton plat ?

-Ce qui est en banque est pour tout le monde Chic.

J'hallucine, elle me connaissait...

-Tu as parfaitement le droit de prendre ce que tu souhaites. Bien sûr, certains produits ne sont pas à manipuler par tout le monde, ils sont d'ailleurs dans une section spéciale, mise à part, où n'ont pas accès les habitants normaux...

-Donc je peux le prendre et m'en aller... je compte m'enfuir ce soir, vu qu'on va tous mourir, avec ces soixan..

-Attend attend... Tu comptes sortir dans le désert ?... Mais tu es folle ! Il n'y a rien à des kilomètres et des kilomètre ici, et les zombies nous entoure. Notre seule chance est encore la ville.

-Mais soixante quinze zombies vont entrer, et...

-Non. Nous somme en train de construire des infrastructures pour éviter cela. Évite de sortir aujourd'hui, il va nous falloir un coup de main ce soir. Nous avons beaucoup de travail Chic...

-Je comprends... Je vais vous aider alors. Mais si nous survivons ce soir, il y en aura encore plus demain non ?

-C'est exact. Nous somme condamnés. Mais peut être réussirons nous à survivre quelques journées de plus... Et puis, au fond, ce n'est pas si grave, la mort n'est que physique après tout... Nôtre âme subsistera...

Une bouddhiste. Ou du moins il me semble qu'il s'agit bien de cette religion... Je me demande comment trouve-t-elle la force de penser à cette fatalité qui nous attend tous, à ce destin funeste qui nous attend... Je me remémorai des visions d'hier. La piqûre ne faisait-elle plus d'effet ?

-Allez, courage, rejoins nous aux chantiers, on va construire quelque chose qui devrait nous permettre de passer la nuit !

Elle passa sa main sur une de mes épaules et me fixa des yeux.

-Tu es vraiment très mignonne... Tu ne mérites pas d'être ici... hum... Allez rejoins nous quand tu es prête.

Et sur ces paroles pour le moins prometteuse, elle s'en allait, toujours avec cette démarche magique, qui m'empêcha de détourner des yeux avant qu'elle ne fusse sortie de mon champs de vision.[/cite]

Son départ me ramena à la réalité. Nous allons tous mourir dans quelques jours. Mon visage resta neutre, mais je ne sentais presque plus de force dans mes jambes. Je tomba sur mes genoux, et essaya de penser positif. Après quelques secondes, je me releva, trop vite sûrement.

Un violent mal de tête me prit

J'avançai alors vers la banque, en me remémorant une des paroles de mon idéal : "Ce qui est à la banque est à tout le monde" Paroles intéressantes...
Je contempla alors les rangées d'objets, et dans la partie "Drogues", tomba exactement avec ce que je cherchait.

Une piqûre.

Sans hésitation, je remplis le registre, m'empara de la piqûre et repartie, en trombe, dehors.

Le soleil brillait haut, et il y avait de l'agitation vers les quatre portes du village. Personne en ville mais tout le monde aux extrémités de la ville.

Après un petit tour, je tomba exactement sur ce que je cherchais, une tente d'un mort. J'entre, le sang à seché, mais laisse tout de même un aperçus de la violence des événements d'hier.
Évènements qui me revinrent alors tout d'un coup en tête. Psychopathe le regard avide de sang prêt à tuer MindWide, Aubergine qui tomba sur moi-même... Et les cris d'effrois de la ville.

Je n'hésita pas un seul instant, et m'injecta instantanément ma deuxième piqûre de la journée.

Voila une version corrigée, mais il n'y a plus les balises

Un sifflement sourd, avec en arrière fond des "Hey, ça va ? Répond ? Qui c'est ? Elle ne répond pas ! Aidez là ! Appelez de l'aide !"

J'ouvre mes yeux, j'aperçus à quelques centimètre une tige métallique planté dans le sol. Mon crâne me faisait un mal de chien. J'orientai ma tête vers le ciel, et vit la belle demoiselle au dessus de moi, les deux jambes autour des miennes, une main tendue dans ma direction.

-Ça va ? Me fit-elle, avec un petit sourire qui cachait des yeux angoissés.

-J'ai...J'ai un peu mal. J’ai trébuchée, lui répliquais-je. Ça va... Oui je pense que ça va, continuais-je en attrapant sa main.
Une main si douce et à la fois sûre, solide, agréable au toucher. Aucune rugosité, je restais quelques secondes avant de prendre appui dessus pour me relever, je le fit tellement rapidement que je me retrouvai nez à nez avec la jeune femme. Désemparée, la tête qui tourne, je reculai aussitôt, et perdant mes sens, faillit retomber, je senti alors cette déesse m'attraper par la taille, et me ramener les pieds sur terre. Qui redécollèrent aussitôt, son visage magnifique n'était qu'a quelques centimètres de moi.

Ses yeux étaient malicieux, d'un bleu océan. Ses lèvres étaient vraiment excitantes, d'un joli rose. Son nez était un peu rond sur la pointe, et correspondait magnifiquement au reste de son visage. Ses cheveux étaient lisses et soyeux, et...

Putain

Elle me fit un petit sourire, et me dit que j'étais mignonne, et que je devrais couper un peu ma cape d'éclaireur pour éviter d’autres désagréments de ce genre. Puis me lâcha. Je la voyais se recoiffer, tout en s'assurant que tout allait bien, elle me remit d'ailleurs mon sac à dos, puis repartit comme les autres sur l'estrade, discuter.

Hum. Étrange sensation que d'être attirée par une fille, pour une fois.

Je la vit s'en aller, d'une démarche aussi superbe qu'on pouvait s'y attendre, et me gratta le côté douloureux de ma tête. Une petite bosse... hum. Personne à remarqué pour les nouilles ? Bon, je partirais la conscience tranquille...

Au premier pas que je posai dehors, j'entendis un son qui me crispa d'effroi.

:*: Croâââââââ !!

Le mainate. J'avais "oublié" de marquer ma prise.... Merde. Je me retourne, ma belle inconnue s'était retourné vers moi :

-Que se passe-t-il ? Me lança-t-elle.

-Hum... heu j'ai oublié de signaler un emprunt ...

-Tu as pris quelque chose ? C'est quoi ?

-Heu je... rien. je Rien, c'est rien voila, je vais le noter, merci !

Je me hâta vers le registre, en marquant vite "Chic, spaghettis bolo., 14h45", d'après l'horloge.
Un divin son caressa alors mes tympans.

[cite]-T'as pris un petit plat maison hein héhé...

-Aaah !

Je me retourne, prise au dépourvue, mon inconnue était derrière moi, jugeant ma prise en banque. Je la regardai en cherchant une excuse, vite.

-Je t'ai fait peur, fallait pas héhé, me rassura-t-elle en plissant ses yeux et avec un grand sourire, Après tout, c'est moi qui l'ait fait, ce petit plat maison, à partir de nouilles !

Je déballai mon sac et me prépara à rendre le plat, quand elle me lança :

-Non non, garde le, tu dois avoir faim, et après tout, je l'ai posé en banque pour qu'il soit pris ! Tu m'en diras des nouvelles !

-Ça ne te dérange pas que j'ai pris ton plat ?

-Ce qui est en banque est pour tout le monde Chic.

J'hallucinai, elle me connaissait...

-Tu as parfaitement le droit de prendre ce que tu souhaites. Bien sûr, certains produits ne sont pas à manipuler par tout le monde, ils sont d'ailleurs dans une section spéciale, mise à part, où n'ont pas accès les habitants normaux...

-Donc je peux le prendre et m'en aller... je compte m'enfuir ce soir, vu qu'on va tous mourir, avec ces soixan..

-Attend attend... Tu comptes sortir dans le désert ?... Mais tu es folle ! Il n'y a rien à des kilomètres et des kilomètres ici, et les zombies nous entourent. Notre seule chance est encore la ville.

-Mais soixante quinze zombies vont entrer, et...

-Non. Nous sommes en train de construire des infrastructures pour éviter cela. Évite de sortir aujourd'hui, il va nous falloir un coup de main ce soir. Nous avons beaucoup de travail Chic...

-Je comprends... Je vais vous aider alors. Mais si nous survivons ce soir, il y en aura encore plus demain non ?

-C'est exact. Nous somme condamnés. Mais peut être réussirons nous à survivre quelques journées de plus... Et puis, au fond, ce n'est pas si grave, la mort n'est que physique après tout... Notre âme subsistera...

Une bouddhiste. Ou du moins il me semble qu'il s'agit bien de cette religion... Je me demande comment trouve-t-elle la force de penser à cette fatalité qui nous attend tous, à ce destin funeste qui nous attend... Je me remémorai des visions d'hier. La piqûre ne faisait-elle plus d'effet ?

-Allez, courage, rejoins nous aux chantiers, on va construire quelque chose qui devrait nous permettre de passer la nuit !

Elle passa sa main sur une de mes épaules et me fixa des yeux.

-Tu es vraiment très mignonne... Tu ne mérites pas d'être ici... hum... Allez rejoins nous quand tu es prête.

Et sur ces paroles pour le moins prometteuse, elle s'en alla, toujours avec cette démarche magique, qui m'empêcha de détourner des yeux avant qu'elle ne fusse sortie de mon champs de vision.[/cite]

Son départ me ramena à la réalité. Nous allons tous mourir dans quelques jours. Mon visage resta neutre, mais je ne sentais presque plus de force dans mes jambes. Je tombai sur mes genoux, et essaya de penser positif. Après quelques secondes, je me relevai, trop vite sûrement.

Un violent mal de tête me prit

J'avançai alors vers la banque, en me remémorant une des paroles de mon idéal : "Ce qui est à la banque est à tout le monde" Paroles intéressantes...
Je contemplai alors les rangées d'objets, et dans la partie "Drogues", tomba exactement avec ce que je cherchais.

Une piqûre.

Sans hésitation, je remplis le registre, m'emparai de la piqûre et repartie, en trombe, dehors.

Le soleil brillait haut, et il y avait de l'agitation vers les quatre portes du village. Personne en ville mais tout le monde aux extrémités de la ville.

Après un petit tour, je tombai exactement sur ce que je cherchais, la tente d'un mort. J'entre, le sang à séché, mais laisse tout de même un aperçus de la violence des événements d'hier.
Évènements qui me revinrent alors tout d'un coup en tête. Psychopathe le regard avide de sang prêt à tuer MindWide, Aubergine qui tomba sur moi-même... Et les cris d'effrois de la ville.

Je n'hésitai pas un seul instant, et m'injectai instantanément ma deuxième piqûre de la journée.