A girl in a red world

aventure RP de moi et Rolie, les personnes voulant en faire partie devront me faire une demande par MP, avec description du personnage assez importante (10/12 lignes)


Chapitre 1 l’arrivée

Immensités désertiques, ruines instables, végétations rares et rachitiques, mers asséchées, horde affamées de cadavres…

Voilà ce qui est notre quotidien, depuis le cataclysme qui a entièrement ravagé feu notre planète bleue.

Depuis, par petits groupes, en solitaire ou en hameau, nous tentons tous de survivre face aux morts, qui, pour une raison mystérieuse, se relèvent pour nous attaquer. Si vous êtes blessé, il vous reste en moyenne 36 heures de vie, à moins que vous ne preniez des médicaments assez puissants, qui ne sont malheureusement que trop rares…

Pour ma part, je voyage avec Rolie, mon guerrier et serviteur. Tout comme les créatures qui chaque soir nous assaillent, je ne suis pas tout à fait normale, j’ai quelques « atouts » sur les humains normaux, mais il est trop tôt pour vous en dire plus.

Rolie est grand, fort, et totalement dévoué à ma survie. C’est le garde du corps idéal dans ce monde apocalyptique, non content d’être fort comme un taureau, il est loin d’être bête, et peut vous sortir des plans de bataille qui sont généralement efficaces, bien que sanglants.

« -Luni ?
-Hum ?
-Je ne voudrais pas donner l’impression de ma plaindre, mais ça fait trois jours que « nous » marchons, et deux et demi que je te porte, on pourrait faire une petite pause exceptionnellement ?
-Je ne pense pas être en droit de te la refuser, tu as l’air d’avoir atteint ton seuil de résistance à l’effort, pose le sac, et allonge-toi, je vais faire une petite marche, relaxe toi en m’attendant.
-Tu veux un thé en revenant ?
-Non merci »

Je ne pensais même pas qu’il tiendrait plus d’une journée avec moi et le sac fourre-tout sur le dos, je me demande parfois si c’est à cause de mon sang qu’il est aussi endurant… Ou si c’est sa volonté qui pousse son corps à se surpasser.

Perdue dans mes pensées, je sursaute en entendant un léger bruit derrière moi. Un filet de sueur froide commence à me couler dans le dos, lentement je fais glisser ma main droite vers ma ceinture, refermant ma main sur mon arme, le contact familier de la crosse me réconforte légèrement, je me retourne rapidement, tout en dégainant mon arme, un Mark II, et je fais feu vers le rachitique buisson d’où le bruit semblait venir. Le bruit du tir ne tarde pas à faire venir Rolie, sac sur l’épaule, et barre de fer à la main.

Tout ce vacarme et ce stress auras finalement été causé par un simple lapin, un peu maigre, mais qui nous a fait oublier l’espace d’un repas nos sempiternelles conserves. Le repas terminé, nous consultons notre carte pour tenter de rallier avant la nuit un campement de fortune qui devrait être au nord.

Sur la route, je remarque les corps morts, dont le sang chaud continue à s’écouler, d’un homme et d’une femme. Visiblement la femme à vue son amant subir le processus de transformation, à en jugé par les bandages qui recouvrent le corps de l’homme, et a finalement décidée de le tuer, avant de se donner aussi la mort. Je n’ai jamais vraiment compris la nature humaine, et encore moins ce genre d’acte animés par « la passion », mais Rolie vient de s’arrêter devant les 2 corps, et commence à faire mine de vouloir les enterrer. Je lui fait remarquer que nous n’en avons pas le temps. Il prend cependant le temps de leur fermer les paupières par respect

De mon côté, je retire l’arme des mains de la femme, un Beretta 951. Évidemment il n’y a plus de balles… Du coin de l’œil, il me semble voir Rolie se remettre debout, sa stature continue à m’impressionner malgré le temps passé à ses côtés. Au loin, je remarque des remparts branlants, il semble que nous soyons arrivé à destination.

Vu de loin, la ville ressemblait à un fort, aux murs solides, aptes à repousser les assauts de dizaines de milliers de zombies. Vu de loin...

De près, je doute que l'on puisse résister à seulement une dizaine de zombies, en l'état actuel des choses. Les remparts, qui me semblaient si solide de loin, ne sont en fait que de simples morceaux de bois et de ferrailles, plantés grossièrement dans cette terre aride qui fût autrefois notre terre prospère. quelques tentes montrent qu'il a déjà des survivants installés ici, à vu de nez je dirais une dizaine. Franchissant l'énorme porte qui permet d'entrée "en ville" j'ai la désagréable impression que l'on m'observe. mon intuition me dit que cette ville ne seras pas un havre de paix, et pour une fois j'aimerais que mon intuition soit fausse.

Après quelques minutes à nous promener dans "la ville" nous constatons à quel points nous ne sommes pas en sécurité. Rolie à donné, je cite, "un léger coup de pied" dans une partie de la "muraille"... le morceau de bois à volé 5 mètres plus loin, cela en dit long sur la qualité des autres constructions en ville. Nous avons également vu un citoyen obligés de déménager près d'un coin en ruine de la muraille, après avoir été délésté de toute ses affaires. Il ne lui on laissé qu'un objet qui ressemble à un personnage de jeux... un petit bonhomme rouge avec un masque blanc... le nom m'échappe, je n'ai jamais eu grand intérêt pour vos jeux vidéos, qui ne sont que trop souvent des reflets déformés de la réalité.

Notre installation en ville ne passe pas inaperçue, rapidement nous préparons nos affaires pour sortir, peut être que si nous nous rendons utile de suite nous éviterons de finir exclus? MarkII à la ceinture, je décide d'aller explorer un peu le secteur nord-ouest, tandis que Rolie pars s'occuper du sud. [/rp]

fin du chapitre 1

Chapitre 2 premières tensions

Arme à la ceinture, je commence tranquillement à découvrir le secteur. de temps à autres, je croise des petits groupes de survivants, qui me lancent tous des regards dérangeants... Je sens que cette ville ne seras pas ordinaire.

À environ 1 kilomètre au nord de la ville, je remarque des traces de lutte. N'ayant rien de mieux à faire, je décide de suivre les tâches de sang frais, les morceaux d'os, et les morceau de bois, pour finir pas tomber sur un corps à moitié décomposé, dont le crâne écrasé laisse s'échapper une odeur nauséabonde. Il n'y a plus rien à en tirer, même pour moi. Néanmoins d'autres traces me laisse à penser que l'homme responsable du "zombicide" n'est pas loin... À l'horizon il me semble remarquer un entrepôt... si la violence sur les morts est sa drogue, il est certain que je le trouverais là bas.

Après 20 petite minutes de marche, au cours des quelles j'ai obtenu quelques infos des morts, Je finie par me retrouver au porte de l'entrepôt, dont l'enseigne pend misérablement... "Meubles Kie..." Une partie est couverte de rouille, mais le nom m'importe peu. Ce qui m'importe, c'est de voir qui s'amuse à mutiler les morts sans raisons... Sans un bruit, j'entre dans l'entrepôt vétuste... pas de béton, le sol n'est rien d'autre que la même terre aride à l'extérieur. Après quelques secondes, j'aperçoit celui que je cherche.

Un homme de petite taille... cheveux chatains, portant un vieux jean's tâché de sang, et une chemise qui devait autrefois être bleue, mais s'approchait maintenant plus du rouge tomate. L'homme rigolait comme un dément. Une batte de baseball à la main, il semblait prendre un plaisir malsain à mollester les corps à moitié dévorés qui trainaient dans l'entrepôt. L'un des corps attire mon attention : caché derrière une pile de caisse, il semble agenouillé sur un objet grossier de taille moyenne. Je me sens idiote de ne pas avoir pensée à prendre ma paire de jumelles.

Mon ouie m'indique que l'homme à la batte de baseball à fini de tabasser sa victime. Le visage éclabousé de sang, il chercher un autre corps à qui il pourra faire sentir sa force. Après quelques recherches, il remarque le zombie, toujours penché sur l'étrange objet... le cri de l'homme fait réagir le mort, qui évite le coup du citoyen. Une tombe!
C'est sur une tombe que le zombie était penché, c'est étrange, d'habitude ils détruisent à vu ce genre d'objet. Je me décide à m'approcher furtivement pour en savoir plus.

Lentement, je réussis à rallier la tombe :
Elodie Mapio
1976-1999


En dessous est inscrit grossièrement une phrase avec du sang :
Pardonne moi s'il te plait mon amour

Les cris bestiaux de l'homme me tire de ma rêverie. le zombie est à terre et l'homme est sur le point de lui démolir le crâne. Je ne peut pas le laisser faire, je doit comprendre avant. En un éclair, je dégaine mon MarkII, et tire sur l'arme de la brute. La batte vole en éclat, et l'homme pousse un cri de surprise, et de peur lorsque le zombie se jette sur sa jambe. Alors qu'il s'apprête à le mordre, je hurle :

-Laisse le!

Le zombie stop son mouvement, à mon grand soulagement. L'homme fixe le zombie, qui se relève maladroitement en titubant. Un air horrifié se dessine lentement sur son visage lorsqu'il voit le zombie se mettre devant moi, silencieux.

-Qui...qui est tu? Pourquoi il t'obéit?
Je n'ai pas à me présenter à un sauvage comme toi. Laisse ce mort en paix et rentre en ville
Tu est l'une des leurs c'est ça? Je vais t'éliminer, je suis sur que cela nous sauveras tous! Meurs espèce de sorcière!
Mauvaise idée...

La brute, désarmée, tente de me sauter dessus... En une mouvement gracieux, je l'esquive d'une pirouette. Profitant de la surprise crée chez l'adversaire, je recharge mon arme. La bave aux lèvres, l'homme hurle avant de courir de nouveau vers moi. Sans aucune pitié, je décide de tirer sans prévenir. La pile transperce le coeur de l'homme. qui titube un moment avant de s'écrouler.

J'espère que ceux que tu as torturé vont te retrouver dans la mort.
Monsieur le zombie? ou êtes vous?

D'une démarche lente et mal-assurée, le corps décharné s'approche.

Mer...ci princ...esse
Comment t'appeles tu? Pourquoi était tu penché sur cette tombe?
Da...mien Ma...pio. Tom...be femme
Je vois, c'est toi qui lui a enlevé la vie? Tu ne voulais pas qu'elle connaisse les affres de le morte-vie. C'est une belle preuve d'amour.
Moi... Mons...tre
Non, tu est humain, il est normal d'épargner l'enfer à l'amour de sa vie. Approche

D'un geste, je m'entaille le doigt. je dessine ensuite un petit symbole sur le front du zombie. Il esquise un sourire, avec de retourner sur la tombe de son amour... Pour moi, l'heure est venue de rentrer en ville. Je sens que cette histoire va nous attirer des ennuis.

la Chanson me revient :

Dans le desert ou se couche le soleil Rouge
Vivait, paisible, un monstre farouche
Je me suis réveillé un matin
Les cloches d'un cortège sonnaient au loin
Et j'ai crié :
Je veux voir la mer,
Je veux connaitre l'amour!
Même un monstre est doté d'un coeur


voilà ma part du chapitre 2

rololol je suis à la bourre !!!

Chapitre 2 :

Lunistra est partie au nord, moi au sud... Comme à chaque fois que nous devons nous séparer, je suis mal à l'aise, et si elle tombais sur quelque chose dont elle ne pourrais pas se défendre? Le débat fut cependant bref... Elle a toujours le dernier mot, j'avoue avoir l'impression quelque fois d'être son jouet, privé de toute volonté.
Cependant, ma "volonté" pourrait balayer en un instant ce lien qu'elle à forgé, de son sang, entre nous deux. Sait-elle que plus d'une fois pendant mes mauvaises "périodes" il s'en ai fallu d'un cheveux pour que mes mains lui ôtent la vie ? Malgré sa grande perspicacité je doute qu'elle l'ai remarqué. Après tout je reste une énigme, même pour moi...

La vue d'arbres bien mal au point me tire de mes réflexions. La végétation se fait rares depuis... Depuis quoi au fait ? Lunistra ma raconté le monde d'avant, pas de marche mort, pas de désert... J'ai envie de la croire, mais ma mémoire est vide et ce n'est pas le genre de chose facile à imaginer, pour moi qui n'ai connu que la désolation actuelle. J'ignore ce qui m'est arrivé pour perdre ainsi la mémoire... Mais c'est le cas... Et pour l'instant j'ai un autre problème sur les bras.

Du coin de l'œil j'ai perçu l'arrivé d'une petite dizaine de formes Humaines. Vivante ou morte? Si ils s'agit de mort alors je suis très mal placé pour me défendre. Reprendre l'avantage, maîtriser le terrain, s'attendre à l'inattendu... Le coda familier défile naturellement dans ma conscience.
Un temps : j'embrasse du regard le paysage, repérant les zones à risque, notant les abris, identifiant les armes potentielles.
Deux temps : les formes ont à peine esquissé un mouvement que je m'élance déjà, gagnant une position plus facilement défendable de trois longue enjambé.
Trois temps : les formes ont eu un sursaut en me repérant, de ma nouvelle position je les vois nettement, il s'agit de 7 marche morts, ils me coupent toute retraites vers la ville. Le combat est inévitable.
Quatre temps : une chaleur familière m'envahit, marquant la monté de ma rage et préludant à la disparition de toute sensation de douleur et de fatigue.
Un battement de coeur : je bascule, mon corps agit avant que mon esprit ne décide et comme cela m'arrive de temps à autre je reste horriblement conscient de mes actes.
Rolie à cet instant n'existe plus, il ne reste plus que la volonté de combattre, ses poings frappent cruellement les points faibles des marche morts, il assiste impuissant à un véritable massacre, la chairs se déchirent sous ses coups, les os se brisent. Sont seul réconfort c'est que ses premières attaque sont invariablement porté à la tête réduisant charitablement à néant les dernières brides de conscience des êtres humains qui habitèrent naguère ces carcasses pourrissante.

Les ennemis sont vaincu, je titube écœuré, luttant pour reprendre le contrôle de mes membres. Au bout de ce qui me semble une éternité je regagne mon calme et commence à enterrer les corps, c'est le moins que je ne puisse faire. Creuser une fosse commune se révèle pénible, malgré ma force et le morceau de planche que j'ai déniché .
Lorsque j'achève mon travail ingrat de fossoyeur il est temps de rentrer, je n'ai que le temps de ramasser un peu de bois pour renforcer nos défenses avant de reprendre le chemin de la ville.

édit: bouhhhh pas relu, plein de faute, légère reformulation au passage

hop, la suite du chapitre 2

Encore un peu surprise par l'attitude étrange du zombie devant la tombe, je me dirige d'un pas lent vers la ville, les paroles de la chanson en tête... Je veux voir la mer
Maintenant que la terre est en si piteux état, je sais que je ne pourrais jamais la voir. Les océans, les fleuves, les ruisseaux... ils se sont tous taris lentement, l'un après l'autre, ne laissant derrière eux qu'une terre de poussière.

Cheminant vers la ville, je remplis mon sac de divers objet qui pour la plupart, ne présente pas d'intêret pour moi, mais qui pourrait peut être permettre de renforcer cette parodie de muraille qui entoure la ville : une plaque d'acier de plus d'un mètres de côté, quelques morceaux de ferraille, un petit sachet de vis, un tournevis cruciforme, et un jerrycan contenant une eau inbuvable de couleur marron. Dans mes poches, j'ai rangé 2 piles pour mon markII, une petite boite contenant des cachets dont j'ignore les effets, et un peu de nourriture...

Finalement, je me retrouve aux portes de la ville. Il semble y avoir de l'agitation près de la banque, j'entends des cris et des rires, et je reconnais l'odeur caractéristique du sang... Pourvu que Rolie n'ai pas eu une crise en pleine ville en mon absence. Je décide de déposer mon sac et son contenu près d'une tente proche de la porte, et je cours jusqu'au lieu d'ou provient l'odeur.

Près de la banque... Un groupe de 5 ou 6 personnes, le visage couvert de crasses, revêtus de haillons, sont en train de faire la plus grosse erreur de leur courte vie : Avec des pierres, des bâtons, des canifs, ils sont en train de faire sortir Rolie de ses gonds. Mon guerrier semble sur le point de craquer, le spectacle promet d'être amusant lorsqu'il réaliseront leur erreur et l'impossibilité de faire marche arrière... tihihi

Je décide rapidement de prendre de la hauteur en grimpant sur le toit de la banque, m'aidant de la table du registre.
Le spectacle commence. Pour le moment, mon serviteur se contente de repousser sans mal les aggresseurs, je suis trop loin pour entendre ce qu'il dit mais il doit sans doute essayer de les raisonner. Les pauvres, les humains ont toujours eu ce défauts de se croirent supérieurs... enfin, ce ne seras pas une grosse perte je pense. du moin...

Un hurlement!

Rolie vient de décider de laisser tomber la méthode "douce" on dirait. D'ou je suis, je peut le voir agripper son plus proche adversaire, qu'il gratifie d'un coup de tête avant de le lancer sur l'homme armé du canif. l'homme se retrouve à terre sous le poids de son compagnon mort, le canif dans la tête. Les agresseurs restant hésitent un moment, avant de se ruer tous ensemble sur mon compagnon. L'un d'eux réussi à lui porter un coup au niveau du coude. sous les yeux ébahis des citoyens, le blessure se referme lentement en laissant s'échapper une légère brume.

Contre-attaque de Rolie, d'un coup de pied, il met l'homme à genoux, avant de lui décoché l'un des siens dans le nez... le bruit du craquement de l'os me parvient malgré le bruit infernal de la mélée. Il ne pas sait contrôler sa force par moment, dommage pour le malheureux...

Le spectacle commence à me lasser, la victoire de Rolie est maintenant assurée, je me décide à descendre pour aller le rejoindre et tenter de le calmer, il serait dommage que nous soyons déjà obligés de partir à cause de la mort des autres survivants. C'est à ce moment que la cohabitation est devenue utopique.

Emplissant l'air, le bruit d'une détonation. Derrière moi. Cri de douleur. Giclement de sang. Les gouttes de vies tombent au sol dans une mélodie que je suis la seule à entendre. Hurlement de rage de Rolie. Je titube sous la douleur. Un peu au dessous du coeur. Blessure sans gravité immédiate. Nouvelle détonation. Je ne sens rien. Grognement de Rolie. Ma robe se tâche d'éclaboussures de sang. Craquement d'os. Ténèbres.


fin du chapitre 2, le détail du combat et les évenement exact du drnier paragraphe seront peut être décrit plus tard par Rolie. En attendant je suis prête à entendre vos critiques

tout de suite la suite !

chapitre 2


Je venais de déposer ma provision, assez imposante, de bois dans la "bank" et je m'apprêtais à me mettre à la recherche de Lunistra quand ils me sont tombés dessus... Ma carrure m’évite ce genre de désagrément normalement, mais la leur comportement me trouble : ils n’ont rien à y gagner et ne semblent pas y prendre de plaisir… Un acte désespéré alors ? Aucune trace de folie dans leur regard, leur manœuvre commence à m’agacer, et mes tentatives pour calmer le jeu restent sans effet. Très vite les armes sont brandies ouvertement.
Quand on me menace sans raison ça m’énerve… Quand on me menace d’une arme je disjoncte, j’ignore pourquoi mais c’est toujours comme ça… Ma conscience s’engloutis dans les tourbillons brûlant de ma colère, je sais que quand je reprendrais le contrôle de moi ils seront morts… Je préfère largement ne pas savoir comment je les tuerais, au moins j’arriverais peut être à dormir d’ici la semaine prochaine au lieu du mois prochain…
Je reprends brutalement conscience au son d'une détonation, de sa propre volonté mon regard c’est porté sur le toit de la « bank » Lunistra s’y trouve, elle vient de recevoir un projectile, son sang coule. Je hurle de rage et de frustration : Rage d’éliminer celui qui à osé s’en prendre à elle et frustration de n'avoir rien pu empêcher.

Au moment où j'allais m'élancer vers Lunistra tout en me débarrassant d'un de mes assaillants qui tentaient de me barrer le passage, c'est à mon tour d'être pris pour cible, le temps semble se suspendre pendant que le projectile traverse ma poitrine. Plein cœur il ma pas loupé.
Ma colère à été soufflé par la vague d'incrédulité, la douleur arrive, horrible. Au moment ou le temps s'arrête tout à fait je vois nettement la pile qui m'a atteint suspendue à dix centimètres de ma poitrine. A travers le sang qui la recouvre je distingue clairement des caractères à demi effacé "DUR...L", chaque détail de la scène devient un élément distinct, énorme, la moindre goutte de sang arraché à mon corps prend une importance monstrueuse, emplissant mon esprit. Mon esprit se dilate englobant la scène. Je me VOIS debout, près à courir et à frapper pour me frayer un chemin et maintenant touché en plein cœur, les détritus qui jonchent le sol dessinent un tableau abstrait et magnifique, mes différents adversaire, mort ou encore vivants, soulignant le motif. S’immisçant avec brutalité dans cet instant d’éternité la douleur m'arrache à la surprise et rallume ma rage.
ELLE est blessée ! ELLE à besoin de moi ! On à tenté DE ME TUER ! TUER ! Voila ce que je dois faire, TUER l'agresseur !

Le temps reprend ses droits à la manière d'un élastique. Je vacille en émettant un grognement tandis que la pile percute le sol, projetant un peu de poussière. Mon cœur cesse de battre au moment ou Lunistra glisse hors de vue. Ma poitrine défoncée éclabousse de sang mes premiers assaillants lorsque je fais violement volte face. Je prends conscience de l’état de chacune de mes cellules, je sens que mes muscles manque d’oxygène, ma faiblesse augmente encore ma rage, transformant mon esprit en un éclat d'acier, ma volonté devient implacable, mes yeux brillent d’un éclat malsain, je sens la peur chez mes adversaire… et j’aime BEAU-COUP ça.

Un ennemi à porté de main… Je le projette violement sur un autre, un craquement satisfaisant retentis, un muret arrête la course des deux corps. Le sang gicle. Moi je jubile, mon cœur tressaille sous l’influence des pouvoirs du sang.
Une autre pile vient me frapper au bras au niveau du bras gauche déchirant la chair et brisant l'os. Je souris un peu plus, il ne verra pas le soleil se coucher…
Je l'ai vu.

Je m'élance pendant qu'il recharge, il s'est placé en haut de la tour de guet, à l'autre bout de la ville. Mon cœur recommence à battre brutalement, pompant frénétiquement le sang, à se décrocher de ma poitrine, j’en profite pour recommencer à respirer. Ma maîtresse à été blessée, le coupable sera châtié ! Mon esprit résonne : TUE ! TUE ! TUE !
Je rattrape un des derniers survivants de mes premiers assaillants en train de fuir, il a choisi la mauvaise direction, d'une violente rotation du torse je lance mon bras blessé tel un fléau, le coup porte derrière sa tête, un craquement sec retenti et le corps vole littéralement devant moi avant de s’étaler dans la poussière. J'accélère, une pile part, direction mon front, une nouvelle fois le temps se ralentis, dans ma conscience survolté je vois comment l’éviter. Mon pieds pousse légèrement en biais contre le sol ma course dévie très légèrement et la pile siffle à quelque millimètre de ma tempe. L'autre comprend enfin qu'il est trop tard pour m'arrêter, je suis déjà à mi chemin.
Il enfile quelque chose ? FUTILE !!! Il ne m'échappera pas !
La tour empli mon champ de vision, d'un bond je franchis la moitié de la hauteur qui me sépare du sommet, attrapant une poutre d'une main pour me relancer plus haut. Sous le choc la tour vacille légèrement, mais je sais quand il faut un peu de « finesse ».
Un autre bond et j'atterris sur la plate forme, mélange de force brute et de d’agilité féline. La première chose qui accroche mon regard est le lance pile, un pas et je le saisis. Le broyer ne me prend qu’un bref instant et ne soulage en rien ma colère. L'agresseur de ma maitresse est introuvable, je plonge sur l'échelle. Personne
Une volute de poussière qui retombe à l'entré d'une allée.
Je rugis, je n’ai pas envie de jouer au chat et à la souris, je saute depuis l'échelle sur le toit d'un taudis, de la il ne pourra pas se cacher... QUOI ? Disparu ! NON ! Le taudis constitue la seule cachette !
Un coup ! Deux coups ! La planche que je frappais vole en éclat et je m'introduis dans la bâtisse qui se révèle VIDE !!

Ma proie m'échappe ! Je m'attaque au mur qui m'entoure de frustration quand une pensée me transperce ! Lunistra !!! Et s’il était retourné l'achever ?

Tel le vent je pars la rejoindre: Elle est seule, gisant dans son sang, l'autre à abandonné pour l'instant. Ma colère retombe, elle ne peut rien pour soigner les gens.

J'ai un moment de flottement quand la rage me quitte, la douleur revient, fourmillement de plaie se résorbant à vitesse grand V

Repoussant toute distraction je l'examine. D'aussi loin, le tireur n'a pas pu être précis, la pile a touché dans le gras de la hanche, mais n'est pas ressortie. La plaie saigne encore mais elle respire. Soulagement et inquiétude. Il faut que je la mette à l'abri. Hors de question de quitter la ville, le trajet serait trop long, quelle partie alors ? Nos tentes seront les premières cibles si ils s'en prennent de nouveau à nous... La muraille, le type forcé de déménager ! Nos agresseurs ne sont probablement pas de ses amis sinon ils n'agiraient pas aussi ouvertement, ils y a des chances qu'ils l'ais envoyé loin d'eux et de toute façon il choisira probablement de s'allier à nous... S'organiser, protéger ma maitresse...

Je me mets en route, Lunistra dans mes bras. Les ruelles défilent, j'arrive près de la muraille. Le banni est allongé sur son lit de camp, il semble apathique. Je tente rapidement de le faire réagir en m'approchant, rien à en tirer pour l'instant. Un rapide tout d’horizon, Une tente attire mon attention, elle semble mieux montée que les autres et il faut un endroit correct pour soigner Lunistra. Ça fera l’affaire… En y pénétrant je tombe nez à nez avec son occupante, une jeune femme, pas plus de 18 ans en tout cas, une blonde... L'ignorant superbement j'installe ma protégée sur le lit de camp, avant d'ouvrir sa robe jusqu'à la taille pour la soigner. Malgré moi je rougis légèrement, elle ne porte rien en dessous...
Il faut nettoyer la plaie. Je cherche du tissu à peu près propre du regard... mes vêtement sont maculé de sang, la robe l'est également…
La fille est revenue de sa surprise, elle commence à protester contre cette intrusion...
D'une main je la bâillonne : "écoute, je dois me planquer et la soigner, alors si tu te calme pas je t'assomme, ok ?"

Je sens que mes arguments se perdent face à mon apparence, des éclats d'os dépassent du "cratère" sur mon bras droit et ma poitrine achève en fumant de se refermer. De quoi clouer le bec à presque n'importe qui... Le calme revenu me permet de prêter attention aux vêtements de la fille : elle porte une chemise blanche pas trop sale... Je souris
"-Ta chemise ! File moi ta chemise !"
Elle réagit trop lentement à mon gout, saisissant le vêtement je tire d'un coup sec et le déchire, la jeune inconnue pousse un léger cri de surprise. Au moins elle porte un soutient gorge elle… Et je devrais avoir assez de tissu pour faire un pansement correct.

Soigner les blessures n'est pas mon fort, d'habitude c'est moi qui prend les coups et les soins sont inutile, la je dois extraire un projectile.
Finalement, mon petit couteau de poche me fournis le nécessaire pour pratiquer l'opération, je n'ai pas l'impression d'avoir fait des dégâts mais le sang c'est remis à couler... J’entreprends de nettoyer la plaie, utilisant pour ce faire la totalité de la ration que je récupère sur le coffre au pied du lit, sous les regards furieux de la jeune femme, puis j'achève par un bandage bien ajusté.

Le plus important est fait, mais Lunistra frissonne de froid maintenant, sa robe dégoulinante de sang ne va pas tellement la protéger… Haussant les épaules j’achève de la lui retirer, ne lui laissant que sa culotte, avant de la recouvrir d'une couverture… J’examine le vêtement. La déchirure causée par la pile n’est pas si grave. Fouillant dans les ruines de ma veste je sors une petite boite, elle contient un de mes trésors. Une bonne aiguille d’os et du fil assez résistant, m’installant par terre près de la tête du lit je me mets à l’œuvre méthodiquement. Hors de question que je salope le boulot sur SES habits.
De l’endroit où je suis assis je vois la « propriétaire » de la tente, une petite explication s’impose :
"-Salut ! Moi c'est Rolie, elle c'est ma maitresse Lunistra, désolé de débarquer comme ça et tout... mais on à été victime d'une agression. Dès qu'elle ira mieux nous te dédommageront de notre mieux et nous te ficherons la paix… " Je lui décoche à ce moment mon meilleur sourire, celui qui à tendance à faire craquer les filles.

Chapitre 3 : Vengeance

Je sens une douleur faible dans tout mon corps, ainsi qu'une douce chaleur. Suis-je morte? Sevran... Je n'ai qu'un regret, ne pas avoir pu vous tuer. Morte? J'entends un bruit non loin de moi. péniblement, j'ouvre mes yeux. Une lumière tamisée. Non, la faucheuse n'est pas encore venue me faire franchir la frontière.

Après quelques efforts, j'arrive à m'asseoir en tailleur sur le lit.

"Pas trop tôt... Si vous allez mieux je vous prie de sortir, je ne veux pas avoir de problèmes.

Je me retourne lentement pour voir une très jeune femme... sans doute même n'est elle pas encore adulte.
De ce que j'arrive à voir, elle est plutôt frêle, des cheveux blonds, assez mignonne. Elle s'affaire à nettoyer des tâches de sang un peu partout chez elle avec un air renfrogné. Rolie n'a sans doute pas demandé l'accord avant de me mettre à l'abri dans cette tente.

Je tente d'engager la conversation, mais je sens ma bouche sèche.

-Vous... vous auriez de l'eau s'il v...
-NON! Le... le monstre qui vous a amené ici a déjà utilisé toute mes reserves pour vous soigner, et il a mis en charpie mon chemisier pour faire votre bandage. J'estime que vous avez déjà fais assez de dégats chez moi!
-Je comprends. Je ne vais pas vous importuner plus longtemps. Merci pour votre patience.

L'espèce humaine est décidement bien avare. Il ne lui coutait rien d'aller me chercher un peu d'eau, même si je comprends que Rolie ai pu l'éffrayer un peu, le traiter de monstre est un peu dur. Je me lève lentement, j'ai une impression de vertige tandis que je tente maladroitement de faire quelques pas.

Je suis dehors. Le soleil à l'horizon se lève tranquillement, je sens sur ma peau ses premiers rayons me chauffer agréablement la peau. La sensation de soif me submerge à nouveau. Le puits. j'ai mal à chaque pas effectué... Doucement, je me dirige vers la banque.

Une voix parvient soudain à mes oreilles.

-Attendez! vous ne pouvez pas sortir presque nue, c'est indécent!

En effet, je n'avais pas prêtée attention à ma tenue. je n'ai rien d'autre sur moi qu'une culotte... Les humains sont parfois facilement choqués, mais j'ai promis de ne pas déranger davantage la jeune fille. Je reste un instant immobile avant de me retourner vers la jeune fille, mais je n'ai pas le temps de lui répondre qu'une voix effrayée percute mes tympans.

-LUNI!! MAIS TU EST FOLLE?!?

Le temps que je tourne ma tête vers l'endroit d'ou provient ce cri, je me retrouve "emballée" dans le tee-shirt de Rolie.
Il n'as pas de marque du combat sur lui, comme d'habitude le sang à rempli son office.

Mais par l'enfer que fait tu dehors, presque nue, dans une ville ou certain cherche à te tuer?
J'avais soif, cette jeune fille n'as pas voulu me donner d'eau, j'ai décidée d'aller en chercher.

Rolie ce tourne vers la jeune fille, une lueur mauvaise dans les yeux.

Laisse là, elle n'a pas à m'obeir. Pour l'heure il me faut de l'eau.
Rhabille toi, je vais te la chercher.

Aussitôt, il pars en courant vers le puits. Le contact d'une main sur mon épaule me fait trésaillir.

Excusée ma curiosité mais... Pourquoi vous obéit il? il pourrait vous broyer d'une main, mais il est au petit soin pour vous, c'est votre amant?
C'est mon guerrier. Je lui offre une partie de mes dons en échange il veille à ma sécurité.

Le regard de la jeune fille semble se remplir d'effroi...

Vous êtes pas du côté des zombies? Vous n'allez pas me tuer?
rassure toi, nous ne sommes pas des monstres. Tu ne crains rien, par contre ceux qui nous ont attaqués risque de ne plus voir un levé de soleil. Puis je savoir ton nom?
Je me nomme Chic
Je n'ai rien contre toi, je te remercie de m'avoir laissé chez toi. Je suis ravie qu'il n'y ai pas eu d'autre bléssé.
votre ama... guerrier avait un trou dans la poitrine et dans le bras en arrivant! Comment diable...

Je m'arrête en entendant cela... Je n'aime pas que l'on s'attaque à moi, et encore moins à mes amis.

Chic... je te consaille de te barricader chez toi, prends ce qu'il faut en banque, et ne laisse personne rentrer chez toi. Si tu veux, je peut te donner un petit coup de main pour passer ce mauvais moment.

Chic acquiese. Je mord fortement un de mes doigts pour saigner. je laisse tomber quelques gouttes sur son front en marmonnant. Cela devrait l'empecher de mourir pendant 2 heures, le temps de chasser...

Je m'arrête là pour le moment, je reprends d'ici 2 heures environ

Chic était partie au puits prendre sa ration quotidienne. Elle n'était pas d'humeur aujourd'hui. On l'avait réveillée.
Le temps qu'elle se leva, pour voir ce qui se passait, tout est déjà finit, plus aucun bruit.

Elle ne chercha pas à comprendre, c'était leur problèmes, elle, elle devait se préparer pour sortir, une chose qu'elle n'aimait pas trop. Elle avait peur, peur de ne jamais pouvoir rentrer en ville quand elle passait l'énorme porte.

Elle n'avait pas envie de recommencer la même erreur que la dernière fois, celle qui l'avait amené à venir dans cette ville, ou elle ne connaissait personne.

Elle maniait la poulie qui tenait le seau du puits, c'était assez long, le puits devait être très profond.
C'était une nouvelle ville pour elle, mais comme les vingtaines qui les précédèrent, c'était le même schéma, on prenait le même puits pourrie qui devait appartenir à une vieille ferme du coin, et on l'exploite jour après jour, puis on migre quand les zombies devienne trop nombreux. C'était comme une course, les zombies ne s'abandonnait jamais, malgré les incroyables défenses qu'on bâtissait.

Chic se serait bien abandonné à eux, ce n'est pas la peur de mourir qui lui empêche, c'est la peur de souffrir. Elle avait déjà contemplé la résistance du corps humain à la mort. Elle avait vu quelqu'un sur sa route une fois, à qui il lui manquait la moitié de son ventre, et une jambe en moins. Il était blessé à la hanche droite. Aussitôt, elle lui fit un garrot, avec sa cape d'éclaireur. Mais elle savait que sa ne servirait à rien, qu'il était condamné. Il mourut seul, une heure plus tard. La jeune femme l'avait découvert quand elle avait arrêté ses fouilles. Elle se rappellerait toujours ses cris de douleur, les mêmes que ceux qu'on entendait la nuit dans le désert. Une fois ces cris était dans sa propre ville. Les zombies avait pénétré dans sa ville. C'est l'ultime signe, qu'il faillait migrer.
Elle se rappellera toujours de cette nuit, il suffisait de voir la cicatrice horrible qu'elle avait dans son dos depuis maintenant sept mois, ainsi que les quatre marques de griffure qu'elle avait sur le bras gauche, à côté de ses traces de piqûre.

Elle rangea sa gourde pleine dans son sac, aux côté de ses deux seringues, une personnelle, une pour les prêts, et de son flacon de morphine, ainsi que de quelques rations personnelles en cas d'urgence, et pris le chemin de sa tente, qu'elle connaissait par cœur.

Elle posa son sac à main sur son lit, et s'essaya, avec le même optimiste, qui chaque matin, diminuait de jour en jours.
Elle se releva, et poussa un cri de stupeur.

Quelqu'un venait d'entrer dans sa tente, en portant dans ses bras un corps inanimé.

Je suis un narrateur externe au fait et toi interne

Bah...

"Chic... je te conseille de te barricader chez toi, prends ce qu'il faut en banque, et ne laisse personne rentrer chez toi. Si tu veux, je peut te donner un petit coup de main pour passer ce mauvais moment."

Chic acquiesça. Elle vu sa locutrice se mordre fortement un de ses doigts jusqu'au sang, avant de s'approcher d'elle.

C'était un geste amical, et un geste d'une douceur rare dans ce monde, mais ça ne l'empêcha pas à la jeune femme d'être resté sur la défensive lorsque son "invité" s'approcha d'elle.

Que dire d'une parfaite inconnue, visiblement humaine, mais intérieurement d'une autre espèce, dont les plaies guérissaient à vue d'œil ?

Elle ne bougea pas quand celle ci lui appliqua sur son front son sang. Elle était un peu gêné, de cette pratique qu'elle trouvait "d'un autre temps", mais ne dit rien. "Je m'essuierais quand elle ne me verra pas" se dit-elle, d'un air supérieur.

-Cela devrais te protéger pendant quelques temps Chic. Suis mes conseils, ils sont souvent, à tort, perçus par de sourdes oreilles.

-Où comptez vous aller ?

-Nous reviendrons, barricade toi, et désolée pour avoir salis ta tente...

Salis ? Non, à vrai dire, l'étrangère l'avait plutôt embellis. Le sang qui luisait sur sur une petite partie de la toile de tente était d'un rouge étincelant, en contraste avec la saleté du sable de la tente, et des quelques traces de sang datant d'un semestre.

Chic la salua, puis repartit dans sa tente, son chemisier était fichu, mais elle ne l'abandonnas pas, elle le rangea avec ses affaires.
Elle s'affala sur son semblant de lit. Que venait-il de se passer ? Elle semblait ne pas y croire, un énorme colosse avait transporté cette femme jusque dans sa tente, l'avait soigné très vulgairement, à voir sa technique qui n'avait pas laissé indifférente Chic, qu'elle trouvait "Barbare". Elle n'arrivait pas à croire qu'elle avait survécu à une telle blessure, ni que celle du colosse se soit résorbée.

Décidant de changer d'air, elle partit faire un tour dans le village où elle avait passé la nuit. Apparemment, les zombies étaient passés. Il y avait des morts, par dizaines. Aucun survivant.

Elle tâta le pouls de chacun, en vain. Mais elle s'interrogeait. Pourquoi une attaque de si tôt matin ? Comment les zombies sont-ils arrivés aussi vite dans cette région ? Eux qui étaient encore si peu nombreux hier soir...Non, ça n'avait pas l'air d'être l'œuvre de zombie. Pas de trace de morsure, et surtout... surtout les zombies ne font pas une attaque aussi rapide, et laisse les victimes agoniser de longues heures.

Et elle aurait entendu l'attaque.
Elle repensa tout à coup au colosse qu'elle venait de croiser.

Mais elle repris aussitôt la raison : impossible, aussi fort soit-il, il n'est pas en mesure de tuer autant de gens. Elle en distinguait une vingtaine. Une porte s'ouvrit alors dans le village. C'était la porte de l'atelier. Deux hommes parlaient. Ils avaient l'air dépités.
Ils la désignait du doigt, d'un air coupable.

L'Etrangère avait raison. Chic allait être le bouc émissaire de cette affaire. Et elle le comprit.
Elle savait qu'ils pourrait la protéger, et qu'aller dans le désert ne servirait à rien. On la poursuivrait, et cela se terminerais sans témoin, et il pourrait se passer des choses pire que la mort.

Elle couru à la Bank, muni de son sac à main, prit le plus d'objet possible, surtout des planches et des ferrailles, fit deux trois aller-retour. Chic profita de l'absence de témoin, les deux comploteurs étant repartis dans l'atelier.

Dieu sait quels plans ils sont en train de faire.

Elle avait dans sa tente pas mal d'attirails, planches, plaque des fer, de tôle, des tables, des pavés de bétons, des tréteaux qui ne rentrait pas dans la tente, et quelques vis et un marteau. Elle se mit au travail. Elle se fit un abri de fortune, à l'aide de table, de tréteaux, et de plaques de tôles empilés et consolidés par des planches et du fer en plaque. Cela ressemblait à un vrai igloo, bâtis avec les moyens du bord.

Elle but alors un coup pour se désaltérer, puis souffla un peu. Que venait-elle de faire. Elle allait d'ici peu entendre le bruit de colère des citoyens, pour son égoïsme et pour avoir aidé les assassins de la ville.
Mais non, le silence complet. Elle se mit alors à penser, comme chaque nuit, à cette fameuse nuit...

Elle sortit sa seringue, comme à chaque fois où elle y songeait, la remplit avec sa morphine, qu'elle avait trouvé dans une pharmacie détruite, et se piqua. L'effet n'apparaissait qu'au bout de quelques minutes, mais Chic éprouva un immense soulagement en faisant ça. Elle était très heureuse intérieurement.... Quand elle retira l'aiguille de son bras gauche, elle n'en crût pas ses yeux.

Les autres traces de piqûre n'existait plus. Et les griffures n'était plus à présent que des grosses rougeurs....

Enfin rhabillée après les demandes incessantes de Rolie, nous inspectons la banque, cherchant le maximum d'objets utiles avant de tirer notre révérance. Des fouilles minutieuse permettent de trouver un stock important de piles, 3 paquets de biscuit à la noix de coco, des petits cachets qui rejoingnent ceux que j'ai dans ma poche, de l'alcool et une grosse boite rouillée, probablement un ancien coffre. Hélas rien ne nous permets ici de l'ouvrir. il doit bien pesée dans les 20Kg...

Nous nous aprêtions à sortir lorsque 2 de nos aggreseurs de la veille sont arrivés devant la "bank". Nous n'avons eu que le temps de nous mettre derrière une pile de bois avant qu'ils n'ouvre la porte. Les 2 hommes sont assez quelconque, pourtant, l'un d'eux me semble bizarre... il dégage quelques choses d'inhabituel, je n'arrive pas à savoir quoi.

Ils sont introuvables, on va se prendre un savon de la part du chef si il l'apprend...
D'après Frank, ils sont sorties y a pas longtemps de chez la gamine, on pourrais p'tet lui rendre une "visite de courtoisie"?
Comme au bon vieux temps? No soucis, je vais chercher le tournevis chez moi, ainsi que des tiges de métals. tu crois qu'ensuite on pourras la "réconforter"?

Là, ils ont poussés le bouchon trop loin. Rolie est un homme charmant, bon vivant, qui appréci les joie d'une partie d'echec ou d'un morceau de musique. enfin, lorsqu'il est dans son état normal...
Et là, sans même le regarder, je sens qu'il va faire "justice". Il a des crises de violence par moments, lorsqu'on dépasse certaines limites, et le raisonner n'est pas tâche facile.

Lentement, il enlève sa vieille veste... en cuir, plus ou moins bien tanné par ses soins. Il saisit une poutre dans ses mains, les 2 hommes ne nous on pas remarqués, et continue à parler de ce qu'il compte faire subir à Chic. Pour ma part je sors lentement mon MarkII, et j'enlève la sécurité.

Un Cri. Une détonation. Déplacement d'air. Gouttes de sang qui s'envolent. Impact des corps sur le sol. Silence.

En l'espace que quelques secondes, les 2 hommes viennent de voir le fil de leurs vies se rompre, d'une pile dans le coeur pour l'un, d'une poutre dans la tête pour l'autre.

Jolie tir princesse.
Je ne sais pas si sa vie valait une pile... quoi qu'il en soit, il semble qu'une bonne partie de la ville soit contre nous. Séparons nous, récoltons tout ce qui peut nous servir, et...
Petite garce... hum... tu n'iras pas loin Argh

Je sais maintenant ce qui n'allais pas chez cet homme... Il est doté du même don que Rolie. Immortel temporairement.
Servan? Ce lâche ne doit pas être ici, ce n'est sans doute qu'un pion sacrifié sur cette partie d'échec qu'est notre combat.

L'homme tente de se jetter sur moi. A peine à t'il fait é pas dans ma direction qu'il est projeté contre le mur par Rolie. J'en profite pour recharger mon arme, j'espère pouvoir lui tirer dessus avant qu'il ne se rétablisse.

PAN!

La pile ricoche contre le mur ou l'homme se tenait une seconde plus tôt. Il a déjà fait la moitié de la distance qui nous sépare... Je laisse tomber mon pistolet pour sortir mon petit canif, j'espère lui porter un coup assez handicapant pour le forcer à régénérer. Rolie n'arriveras pas assez vite, je tente de me protèger, mais il me porte un coup de pied douleureux dans la hanche, Pile à l'endroit ou la pile est entrée. Je grogne sous la douleur, la blessure n'était pas encore fermée, un peu de sang commence à couler sous ma robe.

L'homme se fait à ce moment plaqué par Rolie, les deux guerriers roulent à terre, chacun cherchant à neutraliser l'adversaire. Je me dirige vers le fond de la banque, et je pousse un cri de douleur en soulevant le lourd coffre, ma blessure m'inflige mille souffrance. Je me dirige le plus vite possible vers l'homme que Rolie vient d'immobiliser au sol.
Sans aucune cérémonie, je lache le lourd conteneur sur sa tête. Le bruit de son crâne explosant sous la pression me réconforte un peu. Rapidement, Rolie soulèvele coffre, pendant que je ligote l'homme avec un cadenas et une chaine.

Plusieurs minutes plus tard, il revient enfin à lui. Je suis seule, Rolie est partie mettre à sacs les tentes de nos ennemis, il a carte blanche pour éliminer ceux qu'il trouve dangereux ou qui tente de le blesser. Lance pile en main, je me permets de lui poser une seule question.

Ou est Sevran?
Pas ici, tu ne trouveras ici que la mort sale chienne! tu n'auras jamais le trône! tu vas crever!!!
Je n'apprécie pas les insultes, et je n'apprécie pas que l'on veuille torturer une innocente. Tu est peut être un guerrier de sang, mais tu ne tiendraspas longtemps si tu ne renouvel pas le pacte. Je vais te tuer. Je vais te tuer continuellement, jusqu'a ce que le sang perde son effet. Mais contrairement à toi, je n'y prendrais pas de plaisir.
Espèce de sal...

PAN!

Une première pile vient de lui perforer la cervelle. quelques minutes plus tard, l'homme reprends conscience, je lui tire une nouvelle pile dans le coeur. J'assiste encore à sa résurrection. inlassable, je tire de nouveau, lui perforant l'estomac et les 2 poumons...

Au bout de 2 heures, un ultime tir lui ote la vie définitivement. le sol de la banque est couvert d'une quantitée incroyable de sang, et j'ai perdue 4 piles à force de tirer...

Sevran n'est pas loin, je vais pouvoir me venger pour tout ce qu'il m'as pris...
Rolie! si il y a d'autre immortels, il risque de tomber sous le nombre.

Je sors de la banque, sac sur l'épaule, arme au poing. Quelques corps gisent ça et là, certains armés de cutter, de lance pile rouillé, de batte de base ball. Aucun d'entre eux ne semblent avoir conclu un pacte avec Sevran... je frissonne, la température commence à descendre. Il faut vite finir de piller la ville avant l'attaque, et trouver un abri sur.

Se détachant très nettement au milieu des tentes, un igloo métallique se dresse... Chic à eu le bon sens de m'écouter, peut être nous accueilleras t'elle pour la nuit. Mais je ne peut pas laisser Rolie dehors.

J'arpente les rues de la ville, froides, desertes, tachée de sang. Personne. je m'époumonne à crier son nom. Je me refuse à l'évidence, j'ai négligée mon serviteur, non, mon ami! je n'ai pas su lui donner ma protection.
Je tombe à genoux. Pour la première fois, je sens monter les larmes du fond de mon âme. je pleure. Sensation nouvelle. Je décide de retourner chez Chic, espérant qu'elle m'accorderas la protection de son abri pour une nuit.

Lu...ni

Un murmure. Pourtant il m'apparait comme si il m'était hurlé! Je cherche du regard. Je ne vois aucun corps. Je sens que je n'ai pas rêvé, il est là, quelque part. Je finis par le trouver, exsangue, près du puits.

Après quelques instants, et une bonne dose de sang, Rolie tient presque debout seul. L'effet du pacte à failli s'achever, je sens une colère montée en moi, colère contre mon inconscience, et contre mon aveuglement. Il n'est pas un pion, il n'est pas remplaçable. Je ne peut pas lui demandé n'importe quoi sans réfléchir.

Après quelques minutes de marche, nous sommes devant l'abri de Chic. Je tambourrine en hurlant à la porte, priant pour qu'elle ne nous laisse pas dehors.

Torturer une jeune fille ? Torturer Chic ? J’étais hors de moi !
Je me ressassais leurs paroles en sortant de la réserve, Lunistra m’avait ordonné d’éliminer toute résistance et contre ce genre de personnage je n’aurais aucun scrupule. Je me serais également fait une joie d’exploser les limite du pacte de l’autre sadique… Mais je dois éliminer les sbires de Servan pour protéger Luni, de plus avec ce sinistre individu enchainé elle ne risque rien.
Bordel torturer une jeune fille innocente ! La colère gronde, explose dans mes veines !
C’est à ce moment la qu’on m’attaque à l’aide d’une machette… Un pas de côté avant de m’accroupir, je saisis la jambe de mon adversaire et d’une puissante rotation de mon corps je le projette contre un mur. Pas le temps de me relever deux autres arrivent armé de lance pile… Armes rustique mais terriblement efficace à courte portée. Une roulade, je saisis la machette tombé à terre et je la lance sur l’ennemi qui se ruait sur le bâtiment dont je venais de sortir. Pas question que je les laisse s’attaquer à Luni, les attirer au loin, coute que coute !

Ils arrivent de plus en plus nombreux, deux piles traversent l’espace occupé par ma tête quelque centième de seconde auparavant, je m’immerge avec répugnance dans la haine, je deviens un prédateur, à cet instant je suis un loup enragé. Je m’élance à quatre patte sur mes adversaire, je griffe et mord jusqu'au sang, un puissant jet de sang m’éclabousse, carotide tranché… un de moins.
L’arme du mort tombe, je la rattrape au vol, chargeur vide, l’arme à projectile devient une massue qui s’abat sur la tête du deuxième tireur dans un craquement sinistre, la crosse de l’arme se fracasse sous le choc, quand au crane…
Cette débauche de sauvagerie à atteint son but, j’entends leurs cris de haine, je leur ai fait oublier leurs ordres… Maintenant je suis devenue une affaire personnelle pour chacun d’eux… C’est parti pour un jeu de cache-cache à ma façon…

Je plonge entre les tentes, sort à découvert pour s’assurer qu’ils me suivent, pas question de les semer…
Peu à peu je les entraine loin de la « bank » loin de Lunistra… Un à un je les laisse me rattraper, un à un je les élimine… Je me sens lourd, serais-ce la fatigue ? Un coup ridiculement lent vient de m’atteindre, la blessure ne saigne pas, mais elle ne se referme pas non plus ! Le pacte ! Je dois en finir vite, le temps est mon vrai ennemi maintenant !
Ça fait un moment maintenant que j’esquive les coups, mais je me sens faiblir… Je suis durement touché, je dois tenir, éliminer nos derniers opposant…
Enfin je tiens les deux derniers, un armé d’un lance-pile, l’autre d’un couteau, ils ne m’échapperont pas, même si je dois y passer ! Dans un dernier effort je me rue à l’assaut, je sais que ça sera ma dernière attaque quoi qu’il arrive. Une pile me percute, faisant exploser mon poumon gauche, je vacille manquant de peu la chute, mon poing met fin à la vie du tireur, pendant que le couteau de l’autre perfore mon autre poumon. Un dernier sursaut d’énergie et je lui tords le.
Obscurité, temps qui s’enfuit… J’ai du m’évanouir, rejoindre Luni, douleur, soif, le puits pas loin.
Boire oui c’est ça boire un peu d’eau pour me remettre, je rampe pendant ce qui me semble une éternité avant d’atteindre le puits je m’y adosse, reprendre mon souffle… Pourquoi est ce si dur de respirer ? La douleur s’envole loin de moi, je ne sens plus mon corps, l’obscurité tombe, néant…

Quelqu’un m’appelle, j’ouvre péniblement les yeux, personne… Hallucination ? J’ai peur, pour la première fois j’ai peur de la mort. Dans un dernier effort je tente de crier : « Lu…ni » la dernière syllabe disparait dans la brume de sang qui sort de ma bouche. Jamais elle n’aura entendu un cri si faible. De nouveau ma vue se trouble quand un ange se précipite vers moi… Un ange ? Non Lunistra ! Un maigre sourire s’épanouit sur mes lèvres quand je sombre pour de bon.

Ma « mort » n’aura pas duré longtemps, elle me fait boire son sang et déjà je sens la douleur s’atténuer et mes forces revenir… Mais bordel ! Qu’est ce que j’ai horreur du gout du sang ! Rapidement elle m’aide à me relever, je ne suis pas bien solide sur mes jambes mais le temps presse, il faut nous abriter. Pendant que nous nous rendons chez Chic je remarque qu’elle à pleuré, ma glaciale princesse deviendrais t’elle sentimentale ? Est-ce mon influence qui à produit ça ? Les questions attendront Lunistra trépigne et hurle devant la porte de l’abri, je sens qu’elle à perdu son sang froid, pendant un instant de doute je me demande si Chic va nous laisser tomber quand, enfin, la porte s’ouvre ! L’éclaireuse nous tire à l’intérieur en nous criant :
« Une minute plus tard je vous laissais dehors ! Rolie ! Tire cette caisse devant la porte vite ! » C’est alors qu’elle se rend compte de mon état, je n’ai pas fini de récupérer, la moitié de mes blessures était mortelle, ça va prendre un peu de temps… même pour moi.
« Chic arrête de rêver ! A trois on pousse ! Un… deux ! TROIS ! » Lunistra reprend les choses en main, je me sens rassuré.
Lentement je me laisse glisser contre le mur, quelque minute de sommeil me feront le plus grand bien…

Des grognements me tirent de ma torpeur, les morts sont déchainé, comme chaque nuit d’ailleurs. Ce soir pourtant nous somme à l’abri, grâce au travail de Chic… Une main m’effleure l’épaule, je sursaute :
« -ça va mieux ? » je met quelque instant à reconnaitre la voix de Lunistra, je sens qu’elle s’inquiétait pour moi. Pourtant elle connaît mieux que moi la puissance de ses dons, elle sait également que je suis le type le plus dur à éliminer qu’elle a jamais rencontré non ? C’est pour ça qu’elle m’a choisi d’ailleurs. Très maladroitement je tente de la rassurer :
« -En pleine forme… Et toi ? Ta blessure te fait encore mal ? L’autre enfoiré ta filé un coup en plein dedans non ? »
« -Oui il m’a pas loupé, mais ça va maintenant, c’est à peine si je la sens. »

« -tant mieux j’ai pas le courage de refaire ton pansement dans le noir. »
Le silence retombe, pesant, uniquement brisé par le son des zombis grognant en tenant de reverser les défenses de la ville. Je fini par briser ce silence :
« -Je suppose qu’on partira demain dès l’aube non ? Servan ne doit plus être très loin. »
Voila j’ai lâché le mauvais nom, elle m’a assez peu expliqué qui était ce sinistre personnage, mais je sais qu’elle lui voue une haine farouche, je sais également que je n’aimerais pas être à sa place quand elle lui tombera dessus… Vite la calmer sinon elle ne dormira pas de la nuit ! A tâtons dans le noir je pose ma main sur son épaule :
« -T’inquiète pas… On le rattrapera et il paiera, pour l’instant il est temps de dormir. »
Me rendant compte de la familiarité dont je viens de faire preuve je retire précipitamment ma main, j’attends la gifle condamnant mon attitude…
« Tu as raison, il est temps de dormir, tôt ou tard je l’aurais ! » Un silence, elle ajoute : « bonne nuit »
« -bonne nuit Luni. »
Quelque instant plus tard sa respiration se fait plus lente, elle sombre dans un sommeil bienfaisant, moi je passe une mauvaise nuit, tant de victime en une seule journée… Je me dégoute ! Méritaient-ils vraiment tout ça ? Le sommeil tarde à venir et je finis par sombrer dans un sommeil peuplé de cauchemars, finalement au dehors l’attaque se calme et je me mets à rêver : il y a de l’eau, un vent frais sur mon visage, des arbres resplendissant de santé. Ou suis-je ? Est ce un souvenir ? Ais-je au moins existé avant la désolation ? J’entre dans un jardin, une foule m’attend, les hommes en noir et les femmes en blanc. Je ne vois pas leur visage mais quelque chose cloche. Je m’avance, au milieu de la foule, une femme en robe de mariée m’attends, au fur et à mesure que j’approche elle soulève lentement son voile, je suis tout près lorsqu’elle fini de l’écarter, révélant l’horreur !
Cette femme est morte ! Des vers grouillent sur les escarres de ses joues, sa bouche est maculée de sang frais. Elle hurle « MONNNNNN CHEEEERIIIIIIII !!! TUUU ES REVENUUUUUU » à ses mots elle se jette sur moi !
Douleur ! Rage ! Je veux la repousser mais au lieu de ça je l'enlace m'abandonnant à son étreinte
Je me réveille en sursaut, les heures qui me séparent du lever du soleil vont me sembler une éternité, Lunistra et Chic dorment à poing fermé et je n’ai pas le courage de les déranger… L’attaque est finie depuis un moment, je sors faire un tour dans la fraicheur de la nuit.


désolé pour l'attente

Pour la première fois depuis longtemps je repense à « avant »… Avant qu’elle ne me trouve…
Violence… Ce seul mot résumait ce que j’étais avant. Mon unique préoccupation, à l’époque, était d’anéantir les marches-morts… Et on peut dire que j’en ai fait des ravages, j’étais une sorte de brute errante voyageant de ville en ville, un monstre dont le seul plaisir était de se battre à un contre cents. Nombre de ville ou j’ai « sévi » se sont dispersé par manque de ressource plutôt que par manque de défense.

Mais cette existence ne pouvais durer, je me battais sous une impulsion auto destructrice, chaque jour je courrais au suicide, chaque nuit je flirtais avec la mort. J’ai survécu ainsi un certain temps… Des mois ? Des années ? Difficile à dire. A vrai dire il semblerait que j’avais un certain « don » pour la survie. J’ai survécu à de terrible blessure bien avant de devenir un immortel. Et je récupérais bien plus vite que les autres humains. Mais peut être étais-ce le fait d’être devenu une bête sauvage ?
Toujours est-il que j’étais le candidat idéal pour devenir guerrier de sang. Est-ce un clin d’œil du destin qui à amener Lunistra jusqu'à moi au moment ou je mourrais ? Destin ou hasard c’est pourtant l’inhumaine au cœur de glace à su me rendre mon humanité…
Souplement j’escalade l’abri, le soleil va bientôt se lever, et la vue devrait y être intéressante

Lentement l’horizon Rosit, Le désert semble presque beau à l’aube… Ce n’est qu’en pleine lumière qu’on remarque la désolation qui à remplacé l’ancienne végétation. Comme toujours le matin me laisse mélancolique, l’esprit empreint de la nostalgie d’un monde dont je ne me souviens pas.
Le soleil monte au dessus de l’horizon, il est temps d’agir. Je me laisse glisser jusqu'au sol et je me dirige vers la bank. Les objets utiles tiendront facilement dans nos sacs mais il reste beaucoup d’eau dans le puits, ça serait dommage de l’abandonner. J’explore la banque, réprimant un frémissement de dégout face à la mare de sang dans laquelle baigne le cadavre du guerrier de Servan. J’évite de regarder le massacre en récupérant ma veste, il faudra que je trouve du cuir pour boucher le trou fait par la pile d’ailleurs. Lunistra à récupéré la nourriture et tout les objets utile… Mais moi je dois un chemisier à Chic et j’ai horreur de ne pas payer mes dettes…
Dans toute les villes il y a une constante : dans les réserve on trouve toujours des vêtements plus ou moins utilisable, pour quelqu’un qui sait coudre c’est souvent l’occasion de soigner son apparence… pour les autres et bien au moins ils ne finissent pas nus.
Je fouille le tas, en quelque minute je récolte une dizaine de chemisier et un seule chemise… évidemment rien ne semble à la taille de Chic, je hausse les épaules, si elle se joint à nous j’aurais le temps de lui en retoucher un ou deux, sinon… Alors que j’allais chercher une solution pour le puits je remarque le tas de sous vêtement à côté… un soutient gorge pour Lunistra dans le tas peut être ? Gêné je fouille, il y a la essentiellement des sous vêtement de femmes, la plupart on été déchiré ou découpé… Je frémis d’horreur avant de me souvenir que j’ai probablement déjà éliminé les responsables. Je finis par en sélectionner quatre de différentes tailles. Espérons que l’un d’eux lui convienne, j’y connais rien à ces machins la. Le puits m’obsède, le fait que j’ai un jour failli mourir de soif doit y être pour quelque chose… Je songe brièvement à un travois avant d’abandonner l’idée, il serait trop difficile à trainer jusqu'à la prochaine ville, il n’y a pas que du sable dehors. Tant pis, un jerrycan par personne ça sera déjà pas mal.
Il est temps d’aller réveiller les deux dormeuses, l’heure de partir approche… J’entre dans « notre » abri :
« -Debout la dedans ! Il est l’heure de partir ! »
Je secoue Chic puis Lunistra.
« Aller on se motive ! »
Lunistra ouvre des yeux ensommeillés
« -Luni faut que je refasse ton pansement, mais avant regarde si l’un d’eux te va… »
Je lui colle les soutient gorge dans les mains comme s’ils me brulaient, ces genre de truc me foutent toujours mal à l’aise… A vrai dire d’aussi loin que je me souvienne, les présences féminine me mettent mal à l’aise, encore que je commence à m’habituer à ma maitresse…

en attendant Luni :p

-Ils n'ont pas l'air d'être des plaisantins hein ?
Comme a son habitude Aramis resta coi.
-Ils doivent surement transporter des belles choses tu crois pas ? En tout cas faut pas les énerver z'on tué l'invincible. Tu me dira c'est pas beaucoup plus mal, c'était une sale enflure.
Ouaip, je devrais essayer de piquer l'arme de la blonde. Mais son pote a l'air d'etre aussi un immortel, et moi je me friterais pas à lui comme ca.
Non me regarde pas avec ses yeux la je suis pas lâche ! Juste prudent.
Tiens tiens... ça fouille, ça recherche...
Je tente de descendre sans bruits de la muraille. Il semble qu'ils ne m'aient pas repéré. Aramis me suis de ses petits bonds discrets dont il a le secret.

-Regarde, il la soigne. Son arme est accessible. J'y vais.
Ils parlent de tout et de rien, ils ne semblent pas trop imaginer qu'on puisse tenter quelque chose contre eux. C'est une chance. Le sac est juste devant moi, le loquet coulisse doucement sous mes doigts. C'est trop facile, a tel point que le fait qu'ils m'ignorent est presque suspect... Peut être m'ont il vu ? Peut être attendent ils le bon moment pour se jeter sur moi ?
Mon cœur s'accélère quand l'objet se trouve dans mes mains. Il s'agit d'une très belle arme. Il ne me reste plus qu'a m'enfuir, vite, mais toujours sans un son. Mon capuchon me tombe sur le visage. Je le relève en grommelant. Quelques secondes plus tard je suis a nouveau sur la muraille.

-Tu vois Aramis. C'était facile. Quoi tu me dis quoi ?
En effet mince ils ont senti mon odeur. Les deux étaient en train de renifler bizarrement.
Mouais... je suis peut être un peu facile a repérer de ce coté la, même mon habit de laine sombre commence a laisser apparaitre des taches rouge sombre. Je regarde Aramis qui semble être hilare.
-Oserais je te rappeler petit rat que toi tu m'a meme plus de queue et que tu avance sur trois pattes ? Je suis resplendissant de vie comparé a toi.
Aramis a semble t'il pas aimé. Il se retourne et part a toute vitesse. Ca sera pas la première fois que je m'embrouille avec lui. Ni la dernière d'ailleurs.

Reste toujours l'arme... belle facture, deux projectiles... en tout cas j'en ai trouvé deux. L'essayer serait tentant. Mais les deux zigotos sont déja aux aguets. Manque plus que la troisième. La fille là... Comment qu'elle s'appelait.
Chou ? un truc comme ca...

-Hey Presq-Mort tu fait quoi sur le mur ?
-Heu salut Chou.
Damned elle m'a vu, et reconnu vu le sobriquet qu'elle vient de me donner, j'ai plus qu'a planquer ma trouvaille et a prier qu'elle veuille pas me présenter aux nouveaux...
-C'est Chic pas Chou ! Et tu fais quoi là
-Je guette
-Tu guette quoi ?
-L'horizon, les terres infinies des mondes mangeurs d'âme. Le chemin sempiternels des morts passées et futures.
-Toujours aussi allumé toi.
-Et bien retourne au monde des vivants. Nous continuerons notre chemin dans les limbes irréelles sans t'avoir a portée de nos yeux doubles.

Je la regarde s'éloigner. Décidément elle ne veux pas comprendre, elle n'a jamais essayé. Parfois je me dit que c'est tant mieux. Les gens m'évitent ca me suffit. Et mince les deux autres m'ont vu... J'espère qu'ils feront aucun rapprochement... De toute façon pourquoi je me fais des films. Ils ne savent même pas que j'ai pris quelque chose.
La meilleure chose a faire pour l'instant c'est de disparaitre temporairement de leur vue.

Allez, la suite tant attendue, après avoir fait un gros nettoyage de printemps (plus de message HRP que RP )
Je suis pas trop là de la journée, mais pas de soucis je posterais par petits morceaux.

Il fait sombre, les zombies dehors commencent à rechercher de quoi se sustenter. On pourrait s'attendre à une grêle de coup de poings sur l'abri de Chic, mais les nombreux corps au sang encore tiède dans la ville doivent suffir à la cinquantaine de morts qui devait nous attaquer. Rapidement, je sombre dans un sommeil de plomb.

Rêve? Souvenir? Je ne sais pas encore, mais je flotte, lentement, comme une âme, au dessus d'une ville à peine plus grande que celle ou mon envelloppe corporel se repose. Des rires atteingnent mes oreilles. je descends lentement, m'approchant de l'endroit d'ou ils viennent. Une cantine?

La pièce est plutôt petite, pas trop sale malgré l'absence de domestiques, et il y règne une bonne humeur qui me chagrine lorsque je repense à ou je suis vraiment. Certains jouent aux cartes, d'autres se défient au bras de fer. Tout le monde semblent s'amuser.

Pourtant, seul, dans un coin, un homme semble dormir. Il est très musclé, grand, cheveux en bataille.Il porte des vêtements sombre, son corps est sale, couvert de sang et de blessures, et certaines semblent menacer sa vie à court terme.

La porte de "la cantine" s'ouvre. Je me retourne pour voir qui va rentrer. Mince. Assez grande. Elle porte une longue robe noire et joue avec une mèche de ses cheveux blonds. Je me reconnais instantanement.

C'est donc un souvenir, il y a de cela environ 6 mois.

Il est toujours étrange de voir son propre agir sans notre accord. La Lunistra du passé déposse un grand sac trouvé au commisariat sur une table près de l'entrée. Elle en sort une multitude de victuailles : conserve, boite-à-gouter, morceau de viande, légumes. À côté des provisions, elle dépose un bandage, un tuyau de cuivre, et quelques morceaux de métal. Les bravo se font entendre, mais une ombre vient ternir le tableau...

Tout deviens flou, je vois un homme se lever et venir à ma rencontre, je l'entends m'invectiver, puis l'image devient noire...

hop, un morceau de la suite.

la suite peut être vers 23h...

-Hum ? Pourquoi tout ce bruit ?

-Allez debout Luni, je vais refaire ton pansement en premier, ensuite si tu as 2 minutes, regarde la dedans si tu en trouves un qui te va.

-Ma blessure va bien, un pansement ne sera pas nécessaire. Mais merci pour le geste. Tu veux que je regarde quoi ?

Aussitôt, une boule atterrie sur mes genoux. Des soutien-gorge. Je me retiens de laisser sortir un éclat de rire, pour ne pas vexer Rolie qui a sans doute dû avoir beaucoup de mal à se promener dans les rues de la ville avec ça dans les mains. Mais franchement, par moment je me demande à quoi il pense. Enfin, je ferais mine de ne pas trouver ma taille et cela fermera sans problème le chapitre. Pour l'heure, il faut régler le problème de notre hôte. On pourrait la laisser ici après lui avoir laissée de quoi tenir plusieurs jours sans soucis, mais Rolie risquerait de très mal le prendre et malgré qu'il ne puisse rien me faire, je ne veux pas prendre de risque.

-Chic ? Puis-je te poser une question ?

Bien sûr, si tu me laisses t'en poser une ensuite.

-Rolie et moi allons quitter la ville, nous avons causé assez de dégâts. Accepterais-tu de nous accompagner ? Ou préfères-tu rester ici et vivre comme une recluse ?

-Je ne resterais pas vivante très longtemps si je ne vous suis pas. Je suis jeune, mais je ne suis pas suicidaire. Si cela ne vous pose pas de soucis, je vous suis. À mon tour, de te poser une question. Qui es-tu exactement et que ma tu fais ?

-Cela fait 2 questions, et je ne répondrai pas à la première. Pour ton corps, je suppose que pour demander des explications, tu devais avoir des cicatrices ou autres marques causé par une blessure et tu ne comprends pas pourquoi elles ont disparu, exact ?

-Exact, mais pourquoi ? Vous êtes magicienne ? Sorcière ? Une démone ?

-Encore des questions... Je ne suis pas humaine, mais je ne suis pas foncièrement mauvaise. Maintenant va te préparer, départ dans 1 heure.

Ma réponse semble très loin de répondre à ses attentes, peut être seras-t-elle plus tard une guerrière ? Pour l'heure, elle sort de l'abri en quête de matériel utile. Rolie à vite idée de l'imiter en me voyant déboutonnée ma robe. Ma blessure ne saigne plus, d'ici 2 jours il n'y aura plus de trace du tir. Prestement, je me décide a essayé quelques-uns des soutien-gorges, les 4 premiers sont trop grands, les 2 suivants sont inconfortables... finalement je décide de tous les jeter dans un coin, je prétexterais ne pas avoir trouvé ma taille.

Je me rhabille en vitesse après une rapide toilette et commence à examiner ce que Rolie et moi avons entassé précipitamment, afin de ne pas nous surcharger. Il me semble manquer un objet dans mon sac. Pourtant, Rolie et Chic sont sorties sans rien, j'ai peut-être mal regardée.

Après 10 minutes, je me rends à une désagréable évidence : mon lance pile a disparu ! Chic ? Pourquoi diable aurait-elle-pris mon arme ? Lui ferais-je si peur qu'elle veuille finir ses jours ? Cela contrasterait grandement avec sa réponse pour nous accompagner. Non, il doit rester un autre survivant. Il a intérêt à avoir une très bonne explication pour détenir mon arme, s'il veut voir un autre clair de lune.

Le soleil n'est pas encore très haut, une brise légère souffle sur la ville. J'hésite à laisser l'abri sans surveillance. Je pourrais rester non loin et prier pour que le voleur revienne, mais c'est trop aléatoire et j'ai envie de me dégourdir les jambes. Je me dirige d'un pas silencieux vers la tour de guet, avançant autant que possible dans les ombres pour éviter que mon voleur me voit. J'entends des grognements. Certains des citoyens sur lesquels les zombies ont taillé leurs repas commencent à se relever. Il faut vraiment que j'aille plus vite. Si seulement j'avais un indice...

Aramis est de retour, il se poste devant moi en couinant.
-Ah te revoilà toi, t'a arrêté de bouder ? C'est bon ?
Il me fait la moue. Je vais prendre ça pour un oui.
-Bon, vu que t'étais abonné absent je vais te dire un truc: les étrangers se taillent.
Ce que ça peux me faire ? Ben ... c'est qu'il va plus rester grand monde pour faire fonctionner ce petit fort.
Les suivre ? Mouais, pas sur que ce soit une bonne id... Elle est ou la blonde ?

J'ai soudain une grosse boule dans le ventre. Je sent comme une présence... c'est pas bon. Par réflexe je dégaine l'arme. Je crois entendre un son sous moi. Je me tais et avance lentement vers le rebord de la muraille.
Un bruit sec se produit. Je me penche...

Impossible de savoir ce qui s'est réellement passé. Je me suis seulement rendu compte de ne plus toucher le sol.
Je suis maintenant allongé sur le sol devant la muraille, tout est brouillé et j'ai atrocement mal. D'un certain point c'est bon signe: ca veux dire que j'ai conservé mes membres et que je suis pas encore mort.

Une ombre se penche vers moi, floue, elle ramasse un objet dont je n'ai aucun doute sur l'identité.
Tout commence a redevenir rapidement limpide. La blonde se penche vers moi, je ne sait pas trop ce qu'elle veux faire. Mais j'ai comme un mauvais pressentiment...
Avant qu'elle agisse je me relève brusquement. Bizarrement elle sembla nettement moins étonnée que moi que je soit capable de me lever après une telle chute.
Je recule de quelques pas en titubant. Ces quelques mouvement me font sentir qu'une de mes cotes n'est pas exactement dans la position qu'elle devrait être.

La blonde me lança un regard assassin. Ma gorge se noua.
-Que faisait tu en possession de mon arme.
J'avais envie de lui parler mais sans savoir quoi dire.
-Pourquoi me l'a tu volé! Répond !
J'eus un temps d'hésitation mais sa main semblait crispée sur l'objet. Elle était capable de s'en servir. Ne me resta comme choix que de lui répondre vite:
-Excusez moi la vivante. Je ne voulais pas créer de courroux. Rien ne sert de me tuer. Le néant me prendra bien assez tôt dans ses ailes d'ébène. Mais je vous conseille vous qui êtes encore dans la lumière de lâcher l'objet de mort souillé si vous n'êtes pas dans la liste de l'archange sombre
La blonde ne semblait nullement convaincue par mes recommandations et déjà elle avançait vers moi.
-Reculez, mon corps envahis par les spectres voraces de la décomposition est un poison a l'existence du votre. Restez dans la lumière et moi dans l'ombre.
Je refis un pas en arrière mais elle ne semblait toujours pas prompte a prendre la menace avec un quelconque sérieux.

Bon, voilà la suite, en espèrant qu'elle vous plaise.

Hum... Cette homme n'as pas l'air d'avoir les pleines possessions de ses facultés mentale. son corps exalte une odeur semblable à celle des zombies. Aurait il été touché par leur malèdiction? Fort peu probable, surtout qu'il a l'air de savoir ce qu'il fait...

Je n'ai nullement l'intention de partir d'ici sans m'être d'abord un peu amusée avec toi. Sache que je ne crains pas la mort, car sous peu ma vie seras hors d'atteinte de sa lame d'êbène. Ce qui est loin d'être ton cas.

Je pointe le canon de l'arme vers sa jambe. une petite éraflure ou deux, histoire de lui faire comprendre que je ne tolère pas que l'on me vole mes biens.

Si vous êtes à ce point affranchie des noirs tourments de la mort, pourquoi tenez vous tant à cette arme? Êtes vous la prochaine faucheuse? Cette arme représente t'elle votre faux?

Question pertinante, pourquoi suis-je autant attachée à cette arme? Ma mémoire me fait défaut.
Qu'importe, pour l'heure je me dois de décider rapidement quoi faire de cet homme.
Sans cérémonie, je décide de tirer une pile vers le genou de cet inconnu. Le projectile provoque une blessure sans gravitée pour la santé de l'homme, mais semble néanmoins douloureuse à en croire les crispations de son visage.

Laissant là mon voleur, je décide de retourner à l'abri, devant lequel se tiennent Chic et Rolie, le regard inquiet. Chic se lance vers moi, un air furieux peint sur son visage.

Que t'as fait Presq'Mort?
Qui?
L'homme que tu viens d'abattre! Ne nie pas, j'ai entendue la détonation lors du tir!
Si on parle de la même personne toute les 2, il va bien, il a juste une légère douleur au genou, prix à payer pour avoir voulu s'approprier mon arme.
Ah... bah... Je trouvais bien qu'il était plus bizarre que d'habitude mais je ne le savais pas voleur. Désolée de mes accusations.

Je coupe court à la séance d'excuse. On a perdu bien assez de temps, il nous faut partir rapidement avant que les zombies ne passent à l'attaque. Notre inventaire n'est pas des plus imposant : 2 jours d'eau, à peine une journée de nourriture, une boite d'allumettes, un bandage, 4 piles, une bouteille d'alcool. C'est peu, mais normalement assez pour rallier une ville, en espèrant que Sevran n'y aura pas envoyé un pion pour nous abattre.

Les abords de la ville. Quelques zombies isolés se dressent par moment au détour d'une dune ou d'un tas de gravats.
Des dizaine de corps, pour certains brûlés, pour d'autres décapités, ou encore écrasés, se montrent à nos regards durant notre marche. Malgré des fouilles minutieuse des corps, nous ne mettons la main sur aucun objet utile.

Le soleil monte toujours plus haut au dessus de nos têtes, la température devient rapidement proche des 35°, nous parlons le moins possible, économisant nos forces. Plusieurs fois, Rolie, malgré le poids que représente nos provisions et nos toiles de tentes, tente de ma convaincre de me percher sur ses épaules. J'accepterais avec plaisir si je ne craignais pas autant qu'il dépasse ses limites.

pourquoi tenez vous tant à cette arme?

Je creuse au plus profond de mes souvenirs pour répondre à cette question...

Damned. Elle fais pas les chose a moitié la blonde.
De toute façon avec de la chance, l'arme contaminée causera sa perte... Quoi que j'en suis plus si sur. Elle a bien l'air d'être une "immunisée"
De toute façon je crois que je dois me faire une raison, tous ceux en vie ici a part moi doivent être des immunisés. Je dois juste être le plus résistant des infectés.

Mon regard se porte sur le "cadeau" qu'elle m'a laissé. Évidement elle a tiré une pile a faible puissance, elle a réagit comme si j'étais un humain normal...
Le projectile s'est enfoncé largement dans mon os fragilisé, si je remarche un jour ca tiendra du miracle. J'ai tout fait pour éviter de me blesser et cette petite... me l'a fait froidement sans même réfléchir. Et tout cela pour quoi ? Pour un bout de métal qui lance des piles.

-T'aurais au moins pu la mordre pour me défendre. T'a vu comment elle m'a charcuté ?
Ouais je sais que t'est pas courageux mais si on s'entraide pas ou ira t' on ?
Ce rat reste toujours aussi inexpressif et muet quand j'ai besoin de lui. Bon, on passe au système D, je me traine a la banque et prend ce qui ressemble vaguement a des tiges de fer. Un peu de bandages, puis les tiges, puis de l'adhésif et encore un peu d'adhésif. Surement l'attelle la plus ringarde de tout les temps mais au moins ma jambe pend plus lamentablement.

Je sort de la banque courbé et appuyé sur un large bâton de bois. J'ai l'air d'un vieillard sur le point de rendre son dernier souffle. En mon for intérieur je ne puis que me rappeler que ce dernier point est malheureusement rigoureusement vrai.
N'ayant plus le courage de crapahuter sur la muraille, je tombe sur le sol a l'ombre d'une masure miteuse.
Je me laisse m'endormir, je n'ai plus vraiment envie de psychoter sur tout et rien. Je penserais plus clairement demain...

elle c'est fait attendre... mais voila la suite


Cette chaleur ! La logique n'a de cesse de me hurler de voyager de nuit... Mais il s'agit de la logique « d'avant »... De nos jours ce serait la meilleure façon de se suicider... Et d'une manière extrêmement douloureuse qui plus est. Bon sang ! Que je hais ce monde !
Des pierres, du sable et des marche-morts à perte de vue, ce spectacle agit étrangement sur moi. Pour la plupart des survivants c'est une source de peur, la preuve que « l'humanité » touche à sa fin. Pour moi c'est différent, je n'en ai pas peur, je le hais ! IL M'A TOUT PRIS ! C'est l'ennemi impitoyable contre lequel je dois lutter pour l'éternité, un véritable Némésis. Chaque pas dans le désert fait monter un peu plus la rage en moi, menaçant de submerger mon esprit et mes sens.

La violence de mes sentiments m'étonne moi-même, je ne me souviens de rien d'antérieur à cette désolation, comment puis-je lui en vouloir, de m'avoir pris quelque chose ? Si un jour je retrouvais la mémoire peut être pourrais-je répondre à ces questions... Rien que cette idée me donne un haut le cœur, des images horribles de massacre et de mort s'imposent à moi, mes poings se crispent, je dois me contrôler. Lunistra semble n'avoir rien remarqué, pourtant elle m'observe, inquiète que je dépasse mes limites... Quelle idiotes ! Elle devrait savoir que ce genre de choses était déjà largement dans mes cordes avant qu'elle fasse de moi son guerrier de sang. Dans un flash je m'imagine la frappant à mort après avoir tordu le cou à l'agaçante Chic. Ça serait si tentant d'effacer ce sourire suffisant qu'elle affiche en permanence tel un masque, voir luire la peur dans son regard...

« NON ! » j'ai crié sans m'en rendre compte. Ma princesse est inquiète, je ne dois pas la laisser deviner mon état, elle pourrait me renvoyer et j'ai besoin d'elle, c'est pour elle que je lutte pour me maîtrisé, uniquement pour elle.

« Il est temps de faire une pause, on sera très bien à l'ombre de cette dune. Attendez-moi là, je vais faire un tour dans les environ. » Sans leur laisser le temps de protester je laisse tomber mon sac et m'éloigne.

Loin de leur présence il m'est plus facile de regagner mon calme, ce léger creux, parmi les rochers, sera parfait. Je les entends toujours, elles discutent, elles parlent de moi. En tendant l'oreille je perçois l'inquiétude dans la voix de Chic et la note apaisante qui baigne les propos de Lunistra... Ahhh Lunistra, tu m'as choisi pour te protéger des autres... mais pourras tu te protéger de moi ?
Bon sang je deviens fou... Non je l'ai toujours été nuance...

Bref il va être temps de les rejoindre et de reprendre la route.
« Vous savez ce qu'il nous faudrait ? Des distilles ! Ça, ça serait top ! Plus de problèmes d'eau et on supporterait mieux la chaleur en prime ! » Le sourire chaleureux que je leur lance n'a rien d'artificiel, la crise est passée une fois de plus, mais si je savais d'où je sortais cette idée de distille...

après avoir tordu le cou à l'agaçante Chic.



Bon je lirais tout ça ce soir

l'agaçante Chic à encore frappé !!! elle à commenté dans le RP au lieu d'aller dans les commentaire

(je ferrais le ménage après, c'est pas grave) Content de te revoir dans le coin Sherwood

>_< Chuis pas Sherwood !

J'ai repris un mois de Heros à hordes au fait, si vous voulez faire une petite ville ^_^